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L’expérimentation animale en général

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Par   •  16 Avril 2014  •  1 290 Mots (6 Pages)  •  1 261 Vues

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L’EXPERIMENTATION ANIMALE

Abordons maintenant le sujet de l’expérimentation animale en général.

I) Qu’est-ce que l’expérimentation animale ?

Commençons par définir l’expérimentation animale.

L’expérimentation animale consiste à utiliser des animaux comme modèles, pour mieux comprendre la physiologie et tout particulièrement pour tenter de prévoir ce qui se passe chez l'homme. Ces animaux sont ainsi utilités pour les recherches scientifiques, de traitements médicamenteux et chirurgicaux et pour le test de produits cosmétiques.

Dans la plupart des cas, les scientifiques effectuent ces recherches sur des petits animaux comme des rats ou des souris. Ils effectuent également des recherches de type chirurgicales sur de plus grand animaux tels que des chiens.

Etant donné que la plupart des maladies humaines n’affectent pas les animaux, les scientifiques stimulent les symptômes des animaux. Par exemple :

• pour simuler la maladie de Parkinson, ils injectent à un singe une neurotoxine détruisant les cellules du cerveau

• pour provoquer une attaque cérébrale chez la sourie, ils introduisent un fil dans une artère cérébrale

• ou pour simuler un infarctus chez le chien, ils compriment, à l’aide d’un nœud, une artère coronaire.

Mais cette méthode d’expérimentation est de nos jours controversée car beaucoup de traitements démontrés comme efficaces chez l'animal ne fonctionnent pas chez l'homme. En effet, chaque espèce possède des caractéristiques physiologiques particulières. Par exemple, le chimpanzé ne développe pas le sida et les tumeurs ne se développent pas toutes de la même manière chez l'homme et chez l'animal.

II) Une méthode controversée

Bien que de nombreux scientifiques affirment encore que l’expérimentation animale est indispensable, car des tests sur un organisme dit « entier » seraient nécessaire à la mise au point de traitements, une étude menée par les laboratoires Pfizer a abouti à la conclusion que seulement 5 à 25 % des substances nocives pour l’être humain ont également des effets négatifs sur les animaux de laboratoires. Un scientifique affirme qu’ « il voudrait mieux jouer à pile ou face plutôt que de compter sur l’expérimentation animale ». En effet, de nombreux médicaments, considérés sans danger sur la base d’expérimentations pratiquées sur les animaux, ont eu des effets nocifs et même mortels sur l’homme.

De plus, une hypothèse conclut que beaucoup de médicaments bénéfiques pour l’homme auraient été abandonné suite aux résultats trompeurs obtenus avec l’expérimentation animale. Cette hypothèse est renforcée par le fait que des médicaments très utiles pour l’homme, comme par exemple l’aspirine, n’existeraient pas si l’on s’était fié à l’expérimentation animale car ces médicaments provoquent de graves effets sur l’animal.

De plus, étant donné que l’animal n’est pas touché par la plupart des maladies humaines, les symptômes provoqués de façon artificiels n’auraient rien en commun avec les troubles de cette même maladie chez l’être humain.

Les habitudes alimentaires, le style de vie, le stress ainsi que les facteurs psychologiques et sociaux ne sont pas pris en compte dans ce type de recherches.

Enfin, un certain nombre d’expériences pratiquées sur les animaux n’apportent rien à la médecine, comme par exemple :

• Des chercheurs ont exposés plusieurs cochons d’inde au bruit de coups de fusil avant de les tuer dans le but d’étudier les conséquences d’un choc acoustique aigu sur l’oreille interne du cobaye

• Ou par exemple, une expérience menée sur des goélands capturés et privés de nourriture pendant six jours afin de savoir combien de temps ceux-ci pourraient survivre sans rien manger

Indépendamment de ces nombreuses raisons scientifiques, des raisons morales tendent à refuser l’expérimentation animale.

En effet, chaque année, environ 115 millions d’animaux meurent dans les laboratoires et instituts de recherche.

L’expérimentation animale considère les animaux, non plus comme des êtres sensibles, mais comme des instruments de mesure jetables.

En plus des souffrances physiques que les scientifiques leur affligent, ces animaux souffrent également d’extrêmes angoisses psychologiques.

Ces expérimentations animales sont qualifiés de cruelles par les défenseurs de la cause animale.

L’expérimentation animale apparaît alors comme inutile et dangereuse. Elle suppose une sécurité qui en réalité n’existe pas et semble même entraver le progrès de la médecine. L’expérimentation animale n’est pas compatible avec une médecine et une science moralement justifiables.

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