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Analyse Pratique: injection sous-cutanée

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Par   •  11 Décembre 2013  •  687 Mots (3 Pages)  •  1 658 Vues

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III. / AUTO-EVALUATION

Emotions rencontrées

La surprise a été la première émotion qui m’a traversée dans cette situation, quand madame C a réagi fortement à son injection. Cette surprise a différentes étiologies.

Tout d’abord, les paroles de la résidente (« Elle me tourne l’aiguille dans la peau ! ») m’ont étonnée. J’ai réalisé l’injection sous-cutanée en respectant le protocole expliqué dans le cours L. Devaux (UE 4.4 S2, « Injections parentérales et vaccinations »), qui consiste à réaliser un pli cutané sur le locus d’injection (ici la cuisse), puis piquer selon un angle de 45 à 90° en fonction de la morphologie du patient. Cependant, il peut être possible que j’aie créé une rotation de l’aiguille de manière involontaire et sans m’en rendre compte.

De plus, l’insulte et les coups étaient imprévus. En effet, avant mon arrivée, madame C semblait calme, et elle discutait avec sa voisine de table. Le seul signe précurseur a été son attitude agacée alors que je lui présentais le soin (yeux levés au ciel, ton de voix), mais je n’avais alors pas relevé son comportement.

Lorsque Marie-Edith est intervenue, je me suis reculée sous l’effet de la gêne.

En effet, lorsque madame C s’est mise à crier, un silence s’est abattu sur la salle. Lorsque l’infirmière a pris le relais, tous les résidents se sont mis à parler en même temps de moi : « C’est une nouvelle, une étudiante… ». J’ai eu alors peur d’avoir auprès de ces personnes une réputation de mauvaise praticienne.

De plus, j’ai eu l’impression d’avoir échoué dans mon soin, car d’une part je me suis sans doute trompée dans la réalisation de mon geste, et d’autre part j’ai occasionné de la douleur chez madame C. Je n’ai de plus pas su relever l’agacement de madame C, ni en parler avec elle.

Enfin, je me suis sentie honteuse vis-à-vis de l’infirmière, car je n’ai pas su gérer seule cette situation, et j’ai eu besoin de son intervention.

J’ai, pour terminer, ressenti une bouffée d’appréhension lorsque Marie-Edith a décidé que je m’occuperais désormais des soins de cette résidente.

En effet, j’avais peur d’échouer à nouveau dans mon soin, et donc de causer par la suite une nouvelle confrontation « violente » avec madame C.

Enfin, j’avais tout simplement peur que madame C refuse mes soins au vu de celui réalisé ce midi.

Points positifs

Tout d’abord, je me suis présentée, ai présenté le soin et ai demandé à madame C la permission de réaliser son injection. En effet, d’après le cours de l’UE 1.3 S1 sur la loi du 4 mars 2002, la recherche du consentement du patient est désormais obligatoire avant tout acte de soin. Madame C a accepté que je m’occupe d’elle, je ne lui ai donc pas imposé ma présence.

Ensuite, comme vu précédemment, j’ai respecté le plus possible le protocole de réalisation des injections sous-cutanées, comme il a été décrit dans le cours de L. Devaux.

Je n’ai pas répondu aux coups et insultes de madame C, notamment à cause de l’effet de surprise. Y donner suite aurait pu contribuer à envenimer

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