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L’impact des coûts du traitement des maladies dues à la pollution atmosphérique sur le système de soin en France

Analyse sectorielle : L’impact des coûts du traitement des maladies dues à la pollution atmosphérique sur le système de soin en France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2018  •  Analyse sectorielle  •  4 511 Mots (19 Pages)  •  557 Vues

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L’impact des coûts du

traitement des maladies dues à la pollution atmosphérique sur le système de soin en France

        

        


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Introduction        2

Synthèse        3

Analyse de la méthode        5

Analyse critique ……………………………………………………………………………..        7

Conclusion        10

Bibliographie        11


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D’après la loi n° 96-1236 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, la pollution de l’air est définie comme : « L’introduction par l’homme, directement ou indirectement, dans l’atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives. »

Durant ces dernières années et spécialement après la conférence climat Paris en 2015, la quantité des émissions de polluants atmosphériques en France a notablement diminué. Toutefois, elles sont toujours considérées comme un risque important sur la santé. Pour réduire ce risque, la France a adopté en mai 2017 un plan qui a pour objectif d’améliorer la qualité de l’air et de la santé en réduisant les émissions des différents polluants.

D’après l’agence nationale de la santé publique, la pollution de l’air cause, chaque année, 48 000 décès prématurés induits par les maladies respiratoires. Ces maladies se manifestent soit à court terme, suite à un pic de pollution (effets aigus), soit à des niveaux d’exposition plus bas lorsque cette exposition est prolongée (effets chroniques).

L’objectif de ce travail est de répondre à une problématique très importante qui est : comment évaluer l’impact des coûts du traitement des maladies dues à la pollution atmosphérique sur le système de soin en France ?

Notre but est d’analyser les coûts de traitement de ces maladies et évaluer les dépenses attribuables à la pollution de l’air afin d’obtenir un coût pour le système de soin.

Pour réaliser ce projet, nous avons adopté le plan suivant : en premier temps, nous avons synthétisé l’article dont cette étude dépend en mentionnant la problématique traitée et les principaux résultats. En deuxième temps, nous avons analysé la méthode utilisée dans cet article et finalement, nous avons établi une évaluation critique de cette méthode en mentionnant les éléments manquants pour compléter une analyse coût-bénéfice.


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La pollution atmosphérique désigne une dégradation de la qualité de l’air à cause du smog présent, ce qui signifie qu’il y a une quantité élevée de polluants dans l’air. Ces polluants peuvent être d’origine naturelle ou anthropique. Leurs effets sur la santé se varient selon le taux de pollution absorbé et les maladies induites sont nombreuses.

Chaque maladie nécessite une méthode de traitement particulière ce qui entraîne des coûts qui engendrent le système de soin, car ils sont mal connus. D’après le Commissariat général au développement durable, les dépenses des soins s’élèvent entre 825 et 1 700 millions d’euros (M€) par an.

Afin de mieux estimer ces coûts et pour d’obtenir des dépenses de santé réelles, il a été décidé de suivre une approche sanitaire plutôt qu’une approche socio-économique. Cette approche ne prend pas en considération les coûts intangibles, mais prend en compte le nombre des cas de la maladie. En effet, l’estimation du coût unitaire du traitement d’une maladie nécessite l’identification des protocoles thérapeutiques pour les rapprocher de leurs coûts (soin, traitement, hospitalisation).

Ce montant unitaire est calculé en utilisant la fraction attribuable à l’environnement qui est exprimée en pourcentage. Elle est obtenue en déduisant la part du tabac et des expositions professionnelles du nombre des cas de maladies respiratoires. La multiplication du nombre de cas annuels par le coût unitaire permet l’obtention d’un coût global par maladie ou pour les hospitalisations.

Parmi les maladies dues à la pollution, il y a l’asthme, les bronchites aiguës, les bronchites chroniques, les cancers des voies respiratoires et les broncho- pneumopathies obstructives chroniques. Le degré de gravité de ces derniers diffère selon l’exposition à la pollution et peut causer la mort si elles ne sont pas traitées.

En France, il existe 4 millions de cas d’asthme traité annuellement, entre quatre cent mille et 1,4 million est attribué à la pollution de l’air. Le coût de traitement d’un asthme léger s’élève à 440 €/an alors que pour un asthme sévère, le coût unitaire est 1540 €/an. 20 % de ces cas sont pris en charge dans


les services d’urgences hospitalières et leur coût de traitement total se situe dans un intervalle de 335 à 1 100 M €.

En ce qui concerne la bronchite aiguë, la plupart du temps, elle est provoquée par une infection virale des bronches (80 % à 90 % des cas). Aujourd’hui, il existe 10 millions de cas dont 10 % sont dues à la pollution atmosphérique. 500 000 sont des cas des adultes qui paient un coût total de 147 M€.

Par contre, la bronchite chronique est due par les agents chimiques qui se trouvent dans le tabac, la pollution de l’air ou une exposition professionnelle. Les bronches et l’ensemble des voies respiratoires s’irritent, ce qui provoque une hypersécrétion bronchique permanente qui s’étale sur plusieurs années et qui récidive au moins trois mois par an. Chaque année, plus de 13 000 nouveaux cas sont déclarés et leur traitement s’élève à 80 M€.

En ce qui concerne la maladie broncho-pneumopathie chronique obstructive, elle est un ensemble de maladies respiratoires chroniques dont les particularités sont d’être progressives, permanentes et non réversibles. Elle se caractérise par une réduction progressive de la fonction respiratoire, par une hypersécrétion des muqueuses prenant l’apparence d’une BC permanente. Chaque année, entre 10 % et 15 % de nouveaux cas déclarés sont attribués à la pollution de l’air (soit entre 26 600 et 39 500 cas). Le coût de traitement varie selon le degré de gravité de la maladie ce qui rend l’estimation précise du coût total des soins difficile qui évolue de 30 à 46 M€.

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