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Religions comparees islam - christianisme

Étude de cas : Religions comparees islam - christianisme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2015  •  Étude de cas  •  11 049 Mots (45 Pages)  •  676 Vues

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RELIGIONS COMPAREES

ISLAM – CHRISTIANISME

INTRODUCTION.

Les religions théistes, qui non seulement croient en un seul Dieu unique, mais qui également attribuent leurs lois à Dieu, varient quelque peu entre elles quant au sens de la révélation. Le concept de la révélation semble, chez elles se réduire à deux notions de bases : ou bien Dieu envoi son message, - par un ange ou directement dans l’esprit de l’élu, par l’inspiration, - ou bien Dieu s’incarne dans un homme, et c’est par la bouche de celui – ci que Dieu en parle, par sa main que Dieu agit, et par son cœur que Dieu désire.

Le Brahmanisme

Système social et religieux de l’Inde, lié à une division de la société en caste. Ce sont les différentes religions d’inspiration diverses énoncées dans les védas et les Upanishads (800 – 600 av. J C)

Les brahmanistes croient aux livres révélés, les sruti, parmi lesquels il y a les écrits anciens (Pourâna), et les écrits de la science (Véda). Ils ont la notion d’Avatars ou d’incarnation de Dieu chez les hommes. Le Brahmanisme prône un système de castes et d’intouchables. Il s’agit en quelque sorte d’une religion de famille, sans prosélytisme, ni moyen de se débarrasser de la caste inférieure où l’on est née.

Le Bouddhisme

Le Bouddhisme ne ressent pas le besoin d’un Dieu. Il est fondé sur une philosophie, voire une éthique (béatitude de l’émancipation), selon laquelle le sage doit anéantir en lui le désir, source de douleurs pour atteindre le nirvana, totale et béatitude « extinction » des illusions qui forment le fond de l’existence de l’individu. Sa diffusion a aboutit à un ensemble très vaste d’écoles reparties en deux branches principales : le petit véhicule (Hïnayäna ou Thérävada) et le grand véhicule (Mahäyana). Certaines de leurs sectes aspirent à une vie de renonciation. La notion Bouddhiste de révélation semble reposée sur l’inspiration : il faut s’efforcer de purifier l’âme par méditation et mortification, alors la vraie connaissance se révèlera à l’esprit.

Le Judaïsme.

Le Judaïsme est l’une des premières grandes religions monothéistes. Il a pour fondement l’alliance inaugurée par Dieu avec Abraham et la Loi (la Thora) qui fut donnée à Moïse. Religion d’un peuple qui vit son histoire dans la recherche de la fidélité et l’attente du Messie, le Judaïsme repose sur l’écriture – la Bible – dont l’interprétation mystique est la cabale, et sur les principaux recueils des commentaires de la Loi, le Talmud.

Chez les Juifs, tantôt c’est Dieu qui parle directement (à Moïse), tantôt par l’intermédiaire d’un porte – message, un ange. Le messie promis n’est pas encore venu ; d’où le Judaïsme ne reconnaît pas le nouveau testament de la bible actuelle.

Le Christianisme.

Religion fondée sur l’enseignement de Jésus Christ, fils de Dieu et Dieu lui-même, rédempteur du genre humain. Chez les Chrétiens, la notion de révélation prend un sens beaucoup plus large. Elle se complique car ceux - ci croit d’abord que la parole de Dieu est devenue chair et sang, sous la forme de Jésus Christ. Même les bibliographies de Jésus, rédigées par des saints sont considérées, tout au moins chez les catholiques comme des livres inspirés (les protestants ne leur reconnaissent pas ce caractère).

Les chrétiens considère Jésus comme Dieu car JC aurait dit dans la Bible « nul ne vient au père sans passer par moi », puis dans le livre de Jean

(Jn 10 : 30) : « le père et moi nous sommes un », ensuite

Jn 14 : 20 – 21 « ce jour là, vous saurez que je suis en mon père, que vous êtes en moi et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; celui qui m’aime sera aimer de mon père et moi aussi, je l’aimerai et je me ferai connaître à lui. »,

Jn 8 : 58 (…avant qu’Abraham soit né, je suis) et le chapitre de Tite mentionne,

Tite 2 : 13 (en attendant notre bienheureuse espérance, la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et sauveur Jésus christ) etc.

Le livre des chrétiens, la Bible constitue un corps homogène de doctrine. Elle contient des livres d’auteurs différents, d’époques différentes et de genres littéraires différents. Elle contient des livres historiques, des discours politico – religieux, de pures prières, des livres de sagesse, des dialogues philosophiques, des codes de lois… Le sage signait parfois Salomon ; le prophète signait volontiers « Isaïe » s’il se sentait dans la veine inspiration du grand Isaïe ; l’historien signait « Moïse ». Certains écrivains comme Esdras, Néhémie, Zorobabel ont puent laisser un compte rendu circonstancier de leurs œuvres personnelles. Dans la bible, J C n’écrit pas. Il parle sans cesse, souvent faisant des gestes à valeurs de symboles. Sa personne n’apparaît pas comme distincte de sa mission.

Certains écrits de la Bible attributs à Dieu un caractère souvent trop humain :

Ge 6 :6 « 6l’éternel regrettera d’avoir fait l’homme sur la terre et eue le cœur peiné.

7l’éternel dit : j’exterminerai de la surface de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux, car je regrette de les avoir faits»;

Psaume 78 : 65 « le seigneur s’est éveillé comme un homme qui a dormi, comme un héros ragaillardi par le vin ».

Les Evangiles de J C – une soixantaine environ – ne furent pas rédigés par lui - même. Ce sont en quelque sorte des mémoires de ces disciples et leurs successeurs sur le guide disparu. Chaque Evangile constitue la répétition des mêmes données (bibliographie de JC, se qu’il a fait ou dit). Certains Evangiles considérés comme apocryphes ne sont pas reconnus des chrétiens : l’Evangile de Barnabé, de Thomas, de Judas…

L’Islam.

Pour les Musulmans, Dieu est transcendant et au delà de toute perception humaine. Pourtant Il est près de l’homme que sa veine jugulaire (sourate 13 le tonnerre verset 16. Dis : «Qui est le seigneur des cieux et de la terre ? » - Dis : «Dieu

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