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Introduction et conclusion sur la révolution industrielle

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Par   •  10 Mars 2012  •  556 Mots (3 Pages)  •  6 309 Vues

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INTRODUCTION :

La révolution industrielle au XIXème siècle à entrainé en France l’apparition de la classe ouvrière. Pour Karl Marx, l’appartenance à une classe sociale se définit selon la place occupée dans les rapports de production : elle oppose les capitalistes et détenteurs du capital (généralement bourgeois) à la classe ouvrière (ou prolétariat) qui ne détient que sa force de travail et une position exécutante. Ce sont ces rapports de production qui déterminent les rapports sociaux dans la société. La classe ouvrière peut donc se définir selon deux dimensions : la réalité objective, numérique et économique (niveau et mode de vie), et la conscience de classe. Mais deux siècles plus tard, après de nombreuses évolutions économiques et sociales, l’organisation de l’espace social a été profondément modifiée et les distinctions sociales ne sont plus aussi évidentes. Dans ce sens, peut-on parler d’une disparition de la classe ouvrière ? Nous verrons dans un premier temps que la classe ouvrière en France aujourd’hui n’existe pas puis dans un deuxième temps, nous verrons que la réalité du monde ouvrier est encore observable aujourd’hui.

CONCLUSION :

En conclusion, nous avons donc vu que la classe ouvrière au sens marxiste du terme n’existe plus en France aujourd’hui. Tout d’abord, elle n’existe plus dans sa réalité objective : les ouvriers sont moins significatifs numériquement, la moyennisation et la tertiarisation ainsi que l’action de l’Etat-Providence ont entrainés une homogénéisation des modes et des niveaux de vie dans la société, le niveau de vie des ouvriers est globalement plus élevé et se distingue moins des autres groupes. Par ailleurs, le groupe n’est plus homogène dans les qualifications, les principaux bastions ouvriers tels que les mines ont disparus, les politiques de démocratisation scolaire pendant les 30 glorieuses ont permis un accès plus large à l’éducation et donc à la mobilité sociale : par conséquent la conscience de classe a disparu. Cependant, la réalité d’un monde à part, celui des ouvriers, est toujours observable : il reste le deuxième groupe le plus important quantitativement, l’accès à certains biens d’équipement reste toujours faible et les ouvriers ont été les plus pénalisés par le retournement de la conjoncture économique (travailleurs pauvres, précarité). De plus, il existe toujours une conscience de classe notamment développée par les enfants d’ouvriers du fait de la reproduction sociale toujours présente : ceux-ci sont les plus touchés par l’échec scolaire et sont toujours stigmatisés notamment par les différences de capital culturel et social. Actuellement, les nombreux mouvements ouvriers de grève notamment dans l’industrie automobile ou pétrolière peuvent témoigner d’une réelle lassitude et de la difficulté d’une condition ouvrière qui n’est pas améliorée par le contexte économique difficile.

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