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Eco droit BTS AM

TD : Eco droit BTS AM. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2016  •  TD  •  2 287 Mots (10 Pages)  •  1 264 Vues

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Première partie : Synthèse des documents

L’histoire de notre planète a été marqué par des catastrophes engendrant des traumatismes collectifs ; les catastrophes, dans certains cas, ne sont pourtant pas si naturelles que cela. A ce sujet, Florent Bussy dans la revue semestrielle « Le Portique », en 2008, dénonce l’insouciance humane face à la nature. René-Éric Dagorn, quant à lui, à travers un article paru dans « Les grands dossiers de Sciences humaines » de 2014, analyse la responsabilité humaine dans les catastrophes en fonction des différences sur les dégâts causés entre les pays pourtant sujet aux mêmes catastrophes. Dans l’extrait du « Poème sur le désastre de Lisbonne », Voltaire, en 1756, tente de dénoncer l’atrocité de la catastrophe de Lisbonne et l’injustice de celle-ci sur les familles. L’image du village de Bento-Rodrigues, au brésil, paru dans le monde le 6 novembre 2015, montre le village engloutit sous la boue et dénonce la rupture des barrages créés par l’Homme. L’Humain n’est-il pas alors mis en cause dans ses catastrophes ? après avoir recensé les défaillances humaines, nous étudieront les conséquences de ses défaillances sur la nature, ce qui nous conduira à déterminer si l’humain a une partie de responsabilité et une possibilité de freiner les catastrophes.

L’être humain a énormément avancé sur les technologies et a la possibilité de les mettre en œuvre face à la nature.

Tout d’abord, les auteurs dénoncent les défaillances humaines qui augmenteraient voire engendreraient des catastrophes naturelles. Les catastrophes selon Florent Bussy sont tout d’abord intemporelles et ne peuvent être évité par l’Homme mais en revanche celles-ci peuvent ne pas être provoquées ou bien atténuées si la nature était respectée comme il se doit. Il dénonce alors, tout comme René-Éric Dagorn la défaillance humaine en ce qui concerne nos préoccupations et soulignent que l’Humain ne se soucie que de ce qui ne nuit pas à l’économie, la politique et le social et ainsi considère la nature comme « contrôlable ». Mais, la photo du village de Bento-Rodrigues apparu dans le journal « Le monde » démontre bien que les constructions humaines ne sont pas systématiquement apporteuse de sécurité face à une nature violente, en effet dans ce cas, le contraire s’est produit : les constructions ont aggravé les conséquences, le village est sous la boue dû aux déchets de la compagnie « Samarco ». Dans le poème de Voltaire, ce sont les constructions humaines qui ont engloutit les victimes et non la terre en elle-même.

        La catastrophe joue alors un rôle de révélateur dans la défaillance humaine, comme nous l’explique Florent Bussy, celle-ci apparait comme un accident, une erreur pourtant contrôlable que nous aurions pu éviter. René-Éric Dagorn dénonce alors l’intérêt porté par l’Humain entre ce qu’il faudrait investir afin de diminuer les risques et ce qui est réellement investit. En effet, il nous explique la différence entre les aléas naturels qui sont d’origine naturelle et donc que l’Homme ne pourra jamais contrôler et les risques pris par l’Homme dans sa défaillance de ne pas dans des endroits, pourtant à risques, construire des structures qui diminueraient voire même élimineraient complètement les risques de catastrophes. Il rejoint alors Florent Bussy sur le fait que de par ses égaux de vouloir et de pouvoir tout contrôler l’Homme ne jauge pas correctement l’importance de ses décisions en ce qui concerne d’entretenir les espaces de risques.

        L’Humain écarte alors toute responsabilité en refoulant les vraies causes des problèmes. Florent Bussy dénonce le comportement « d’autruche » adopté par toutes les nations, les discours, les règles mises en place, qui ne font qu’être présente mais laisse facilement place aux besoins économiques qui sont de consommer et de produire toujours plus. Toutes ces décisions prises par l’Humain et ses défaillances ont alors des conséquences sur notre monde et sur l’Humain.

        La fracture entre les pays développés et les pays en développement se fait davantage ressentir lors des catastrophes naturelles.         

        L’économie, comme nous l’explique René-Éric, joue un rôle important. En effet, les espaces de risques, c’est-à-dire les endroits, les pays qui sont sujet à des catastrophes, doivent être contrôlés et entretenu par des sociétés qui investissent dans des matériaux, par exemple au Japon dans des constructions anti séisme, afin que lors de la catastrophe il y est le moins de dégâts et le moins de victimes possibles. Mais, comme il le dénonce dans son article, malheureusement ces espaces de risques ne sont pas entretenus convenablement partout et pour cause le manque de financement. Nous constatons alors, à travers la photo du village au Brésil, que les constructions sont engloutit sous la boue à cause de barrages de déchets d’une compagnie qui ont mal été construit certainement par manque de financement et par manque de vigilance de la part des autorités. Dans son poème, Voltaire, dénonce un Lisbonne détruit par les tremblements contrairement à d’autres villes où la population continue de danser, cela montre bien depuis cette époque la fracture entre les pays dans la possibilité de financer les nouvelles technologies et ceux qui sont dans l’impossibilité.

        La conséquence de l’insouciance de l’Humain sur son climat est le changement climatique qui engendre des catastrophes tel que comme nous le montre René-Éric Dagorn la multiplication des ouragans de forte intensité du au réchauffement de la température des océans. Florent Bussy dénonce l’espérance que nous avons dans la technologie pour contrer ces aléas dû à notre activité sur Terre. Nous voyons la nature comme une matière malléable en fonction de nos besoins, mais cela ne fait que la détruire petit à petit, année après année. Et pour conséquence certains pays en souffrent plus que d’autres, alors qu’ils ont les mêmes risques de catastrophes. Nous continuons malgré tout à avoir une pensée restreinte sur notre monde et sur les besoins de celui-ci, les conséquences sont alors humaines, des victimes auraient pourtant pu être évitées si certaines zones avaient été aidées.

        Les différents auteurs ont donc pointé du doigt lors des catastrophes les problèmes causés par l’Humain, les sources de ses problèmes et les conséquences sur notre planète et sur l’Humain. Les catastrophes naturelles ne peuvent être évités, elles existent depuis la nuit des temps et font de notre monde ce qu’il est aujourd’hui, mais aujourd’hui il est possible de les diminuer voire de les éviter. Si chaque pays étaient pris en considération et étaient aidé comme il se doit afin de diminuer les risques et ainsi sauver des vies, l’Humain ferait un pas en avant dans ce qu’il engendre et entretient de par sa consommation et sa production excessive qui engendre des risques de catastrophes plus fréquente sur notre planète.

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