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Psychologie Du développement

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Par   •  31 Mars 2013  •  2 934 Mots (12 Pages)  •  764 Vues

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Développement psychoaffectif de l'enfant _ 11.01.11

Développement psychoaffectif de l’enfant

 

En psychologie, on considère vrai une chose tant que son contraire n’a pas été démontré.

Prémices de la psychologie de l’enfant en 1900 est s’est développée à la fin de la 2ème guerre mondiale. La place de l’enfant va considérablement changer quand les femmes ont eu le contrôle de leurs grossesses et qu’elles ont eu un accès massif au monde du travail, donnant ainsi le « relai » aux pères.

 

I)                   Relations précoces parents/enfants.

 

La relation ne sera pas la même selon le désir d’enfant. Ce dernier apparaît vers l’âge de 3-4 ans. L’enfant va, par exemple, jouer au papa et à la maman. Il va alimenter tout au long de son développement ce désir de façon inconsciente. Cette question du désir d’enfant va également dépendre du l’histoire familiale.

On devient parent soit en reproduisant ce qu’ont fait nos propres parents, soit en faisant l’inverse, mais ils resteront toujours la référence de nos actions.

La maturité du parent a un rôle important dans l’éducation de l’enfant tout autant que le contexte spatio-temporel. Mais les conditions matérielles n’ont pas cette importance. Tout ce qui compte c’est la qualité de la relation car l’éducation est tout d’abord morale.

 

è Comment sont vécus les 9 mois de grossesse ? Qu’est ce qui se passe dans la tête du futur père et de la future mère durant cette période ?

 

Si les parents acceptent l’enfant en devenir, ils vont imaginer l’enfant, son sexe, son physique, son état de santé, son caractère, etc. Ils vont se projeter dans l’avenir avec l’enfant : enfant imaginaire, fantasmatique. L’enfant qu’il y a dans la tête n’a rien à voir avec l’enfant réel, celui qu’il y a dans le ventre.

 

Au moment de la naissance, on peut être déçus (physique, maladie, déficience quelconque). On se projette avec un enfant « ordinaire » et donc en cas d’enfant « non ordinaire », toute cette projection s’écroule avec l’élévation d’une question de culpabilité.

Un travail de « deuil » est nécessaire pour accepter l’enfant réel. Si ce deuil n’est pas fait, le parent va avoir du mal à investir la relation.

 

Importance de la fusion à la naissance afin de tisser des liens car l’enfant va chercher à retrouver les sensations du milieu intra-utérin qu’il peut avoir en étant dans les bras de sa mère (chaleur, battements du cœur, voix, etc.).

L’enfant distingue parfaitement sa mère des autres personnes. Si sa mère n’est pas présente, l’enfant peut développer des troubles psychotiques, même si une tierce personne s’en est occupée. Cette fusion va permettre à la mère de percevoir les besoins de l’enfant. La relation de fusion rassure le bébé, donne à la mère une image de protection. Le père peut arriver à cette fusion mais de façon incomplète du fait qu’il ne l’a pas porté dans son ventre.

 

Cependant, cette fusion ne doit pas durer sinon elle est néfaste pour l’enfant et pour le parent (en général, jusqu’à l’adolescence)

 

Il faut que l’enfant devienne autonome, devienne un être à part entière de sa mère. Cette dernière ne peut « dé fusionner » toute seule, le père sera le séparateur (inconsciemment la plupart du temps) en redevenant l’amant, le compagnon qu’il était avant la naissance, en récupérant sa place dans le couple. La mère va vouloir redevenir femme en laissant la place à son compagnon qui, jusque là, était occupé par l’enfant dans la relation fusionnelle mère – enfant. Le père ayant été écarté de cette relation.

Si cette « dé fusion » ne se fait pas par le père, elle se fera par l’école où l’enfant aura son propre monde que la mère ne peut intégrer ou bien par une tierce personne qui garde l’enfant quand la mère va travailler.

 

En cas d’abandon, la mère a 2 mois pour se rétracter. Durant ce laps de temps, l’enfant est le plus souvent placé dans une pouponnière de l’ASE : problème de figure d’attachement car plusieurs personnes s’occupent de lui.

Chaque fois qu’il y a déplacement de l’enfant, il est question de séparation.

 

Pour exprimer sa souffrance, le bébé utilise : les pleurs, le silence, les vomissements, les problèmes dermatologiques, le refus de dormir, de manger, de jouer, tout ce qu’il ne fait pas habituellement, ou du moins pas autant.

 

II)                Approche psychanalytique

 

Freud (1856 – 1939) s’est intéressé à l’enfance car lors de ses séances avec les adultes, il s’est rendu compte qu’ils se référaient toujours à leur enfance.

 

Stades définit par René SPITZ :

 

-          Stade anobjectal (avant l’objet) :

L’enfant centre tout sur lui. En fusion avec sa mère, il ne supporte pas son absence car il le vit comme une amputation vu qu’elle est considérée comme le prolongement de lui-même.

A ce stade, les stimuli sensoriels sont importants car la communication gestuelle est importante. Il est sensible à la façon dont il est porté, manipulé, touché. Cela va avoir un impact sur sa façon de se comporter et sur son humeur. Au fur et à mesure, il va prendre conscience que la mère est différente de lui, qu’elle ne fait pas partie de lui.

 

-          Stade précurseur de l’objet (2 à 6 mois)

L’enfant ne sourit plus « aux anges » mais à un visage humain. Ce sourire atteste la reconnaissance d’un objet extérieur. Ce n’est pas encore un sourire sélectif.

Sourire = 1er organisateur psychique

Il va chercher à saisir les objets, à produire des sons.

 

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