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La Psychologie De La Santé

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Par   •  11 Juin 2013  •  8 304 Mots (34 Pages)  •  1 373 Vues

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Introduction à la psychologie de la santé.

• MATARAZZO, 1984 : « Psychologie de la santé : ensemble des savoirs fondamentaux de la psychologie appliquée à la compréhension de la santé et de la maladie. ». Elle consiste en l’étude des facteurs et processus psychologique jouant un rôle dans l’apparition des maladies pouvant accélérer ou ralentir leur évolution.

• SARAFINO, 1990 : Assigne à cette discipline 3 autres objectifs :

Promotion des comportements et styles de vie sains.

Prévention et traitement des maladies.

Amélioration de la prise en charge.

• Des auteurs issus de domaines variés ont entrepris des études systématiques de patients atteints de diverses maladies pour mieux connaitre la part jouée par les variables psychologique dans l’étiologie de ces atteintes et pour mieux comprendre l’évolution du processus pathogène.

1. Modèles explicatifs classiques.

• La psychologie de la santé s’est bâtie en intégrant les domaines antérieurs ou voisins.

• 3 modèles principaux ont marqué, au 20ème, les conceptions de l’origine des maladies organiques.

• Chaque approche s’est caractérisée par son isolement vis-à-vis d’autres champs disciplinaires et par la spécificité de ses objets études, concepts et hypothèses.

a. Modèle biomédicale.

• Maladie = conséquence d’agents pathogènes externe et interne.

• Modèle encore prédominant dans la médecine actuelle et dans la théorie quotidienne.

• Face à des modifications brutales du milieu externe et/ou interne menaçant l’homéostasie, l’organisme mobilise les ressources, affronte la menace, mais s’épuise si celle-ci persiste.

• CANNON, 1929 : réaction d’urgence.

• SELYE, 1956 : syndrome général d’adaptation.Le stress est défini comme un ensemble de réponse non spécifique à des situations et événements aversifs ou plus généralement à des exigences et demandes de l’environnement.

• Le stresseur déclenche activation de divers système physiologique et états psychiques particuliers.

• Une menace trop intense, durable pourrait aboutir à divers pathologies lorsque les capacités d’adaptation de l’organisme sont débordées.

• Conception linéaire et unidirectionnelle : la maladie est considérée comme une conséquence d’événements perturbateurs. Schéma S-R : le stimulus est le stresseur, la réponse est l’état de stress.Mais l’importance étiologique des événements stressant a été surestimée.

• COHEN & EDWARDS, 1989 ont montré que seulement 9% de variances communes entre événements aversifs et développement ultérieur d’une pathologie organique.

• Modèle biologique est trop mécaniste, et partiel car ne considère que les aspects objectifs des événements (gravité, durée, fréquence) et ignore processus intermédiaire mep par chacun pour moduler impact des stresseurs.

• La notion de stress est très élastique, et s’est banalisé au point de devenir confuse.

1. Modèle psycho-somatique.

• Une tendance « mentaliste » (réductionniste & unidirectionnelle) a tenté d’expliquer le développement de diverses maladies chroniques par des facteurs psychiques jouant un rôle étiologique déterminant.

• Le mouvement né en Autriche et en Allemagne avec la psychanalyse, et s’inspire tout d’abord du mécanisme de conversion somatique décrite par FREUD.

• Etude de Chicago ne reconnait pas la fonction symbolique des fonctions et zones corporelles affectées, et affirme que chaque type de maladie dépend de conflits émotionnels spécifiques non résolus par le patient vis-à-vis desquels elle serait un exutoire physiologique.

• En France, le courant se développe avec MARTY, qui crée le concept de « pensée opératoire » pour désigner la pauvreté de l’imaginaire et les capacités de symbolisation des patients psychosomatiques.

• Ecole de Boston, concept voisin – Alexithymie, qui désigne incapacité de certains sujets à déchiffrer et à verbaliser leurs émotions.

• Idée d’une vulnérabilité particulière de certains sujets à des événements aversifs en raison d’un fonctionnement perceptivo-cognitif inadéquation : met accent sur interaction individu et situation.

• Hypothèse qui mérite validation avec concept et échelle qui permettrait de distinguer caractéristique psychique antérieur et consécutives à l’apparition d’une maladie.

2. Approche épidémiologique.

• Méthode qui consiste à comparer des groupes malades et sains en recherche rétrospective detous les facteurs les différenciant.

• De ce fait, n pensait avoir démontré l’étiologie psycho-sociale de certaines maladies, mais les études souffrent de lacunes méthodologiques.

• Etude rétrospective : reconstituer le passé de sujets (malades vs non-malades), mais souffrent de biais multiples dont la contamination des informations ayant trait au passé par l’état présent.

• Etude prospective consiste à suivre une cohorte de sujets sains dont on a établi le diagnostic psychosocial complet. On étudie les différences initiales, entre les groupes qui sont atteints de certains types de maladie au bout de plusieurs années. Ces études sont plus fiables et parfois constituent des modèles, mais souffrent d’imperfections diverses : effet Halo, désirabilité sociale.

• Les approches épidémiologiques procèdent empiriquement, cad par tâtonnement. Elles ont plus de succès dans la meev de facteurs de risque environnementaux qu’avec les facteurs psychogènes.

• A force de rechercher critères psychosociaux associés aux diverses maladies, puis essayer de prédire les maladies à partir d’indicateurs obtenus, on aboutit à des raisonnements circulaires, et à des listes de trait de personnalité disparates qu’il est difficile d’interpréter.

• Quelques études prospectives très bien faites, suggèrent l’existence

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