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La dépression

Rapports de Stage : La dépression. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Avril 2014  •  959 Mots (4 Pages)  •  735 Vues

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l est si difficile de parler de soi. Même à notre époque, où nous aurions tendance à croire qu'il est devenu facile de se livrer... J'ai pourtant beaucoup de choses à dire car je n'ai pas trop l'occasion de confronter mes avis ou de raconter ma vie à d'autres.

Finalement, je suis assez isolée. J'ai une vie sociale mais dépourvue d'ami(e)s. Mon compagnon est dépassé par ses propres difficultés, mes parents ont toujours été incapables de m'épauler ou même de m'écouter. J'ai vu un psy, mais elle avait l'air de penser que je la voyais uniquement pour combler ce vide. C'était curieux comme impression.

Je sens que je sature et qu'il y a une souffrance en moi. Peut-être que de témoigner de cette souffrance sur votre site et d'être publiée me permettra d'admettre que je ne suis pas si transparente...

ls ont choisi d'autres traitements

Dépressifs, Gaëlle, Maxime et Antoinette se sont tournés vers la phytothérapie, la psychothérapie ou l’acupuncture pour se soigner. Ils ont remporté une victoire sur eux-mêmes comme sur la maladie.

Marie Le Marois

Sommaire

« Les plantes atténuent mes humeurs »

« Mon psy m’a aidé à identifier ma souffrance »

« J’ai appris à habiter mon corps »

L'appel de septembre 2008

Ils ont fait un pari sur eux-mêmes. Gaëlle, Maxime et Antoinette ont combattu la peur : peur de se sentir dépendants, de perdre leurs moyens, peur de s’avouer dépressifs, donc faibles aux yeux des autres. Pour les anciens consommateurs d’antidépresseurs, peur de retomber dans l’escalade des pilules et des eff ets secondaires (perte de mémoire, d’appétit, de libido, tremblements, etc.), mais peur aussi de faire de mauvais choix. Chacun a ressenti la force, à un moment donné, de croire en lui. Cette étape a pu être franchie grâce à des thérapeutes de confiance qui les ont aidés à trouver en eux-mêmes leurs propres leviers.

Progressivement, ils ont compris qu’il fallait conjuguer corps et esprit, analyser leurs souffrances, mais aussi habiter leur corps pour faire jaillir sensations et émotions. Ils ont réalisé l’importance de dire leur maladie pour ne pas perdre d’énergie à faire semblant, et, bien sûr, ils ont invoqué la patience et le temps. Gaëlle, Maxime et Antoinette ne font pas de prosélytisme : ils ne témoignent que d’un parcours personnel qui les a conduits sur la voie de la guérison. Ils sont prudents avec leur maladie, à l’écoute d’une possible rechute. Mais ils vont mieux.

« Les plantes atténuent mes humeurs »

Gaëlle, 35 ans, mariée, trois enfants, en congé parental, diagnostiquée dépressive à 25 ans, a recours aux plantes, à la sophrologie et au reiki(1).

« À 20 ans, je prenais un quart de Lexomil; à 25 ans, je suis passée à l’Effexor pour me “booster” et à l’Imovane pour m’endormir. Je faisais une grave dépression. J’étais seule avec mon fils très malade. J’avais la sensation d’être une droguée. Puis j’ai rencontré l’amour avec Christophe.

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