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La culture (philosophie)

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Par   •  5 Février 2012  •  Cours  •  654 Mots (3 Pages)  •  1 589 Vues

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pourquoi : Pour quelle raison, quel motif: raison intellectuelle de parler ou d'agir OU pour quel mobile, force irrationnelle qui pousse à parler ou à agir.

cultiver : * TRANSITIF DIRECT - Travailler la terre pour lui faire produire quelque chose. - Faire pousser en entourant de divers soins. -[Figuré] Développer, améliorer. - [Soutenu] Consacrer beaucoup de son attention sur. - Entretenir (une amitié). * PRONOMINAL - Se cultiver : améliorer sa culture; enrichir son esprit. Il se cultive beaucoup en allant au musée et à des concerts.

1) La culture désigne à la fois un ensemble de normes et de processus typiquement humains et une forme de luxe de l'esprit, de raffinement, correspondant à l'acquisition d'un certain nombre de savoirs.

2) La culture comme processus très général de perfectionnement d'une civilisation correspond à la réalisation même de la nature de l'homme qui est, à la différence des autres animaux, d'être un être perfectible. En ce sens, le pourquoi de la culture se comprend en terme de nécessité vitale.

3) Ce que nous appelons couramment la culture, cet ensemble de savoirs, n'est cependant pas détaché de la nécessité pensée plus haut. Car à la nécessité de se perfectionner répond celle de réaliser notre capacité à être rationnels. Bien plus, se cultiver, par l'acquisition critique de savoirs qui éduquent l'esprit, revient à acquérir une pensée indépendante, à devenir un individu. À la nécessité de la culture comme processus collectif correspond donc la nécessité de la culture individuelle (se cultiver). Ce perfectionnement de la pensée, cette réalisation des capacités intellectuelles de l'homme n'est donc pas un luxe et répond à la réalisation de ce qui en l'homme est, par excellence, humain.

Ce perfectionnement de la pensée, cette réalisation des capacités intellectuelles de l'homme n'est donc pas un luxe et répond à la réalisation de ce qui en l'homme est, par excellence, humain. Quand on fait le procès du machinisme, on néglige le grief essentiel (1). On l'accuse d'abord de réduire l'ouvrier à l'état de machine, ensuite d'aboutir à une uniformité de production qui choque le sens artistique. Mais si la machine procure à l'ouvrier un plus grand nombre d'heures de repos, et si l'ouvrier emploie ce supplément de loisir à autre chose qu'aux prétendus amusements qu'un industrialisme mal dirigé a mis à la portée de tous, il donnera à son intelligence le développement qu'il aura choisi, au lieu de s'en tenir à celui que lui imposerait, dans des limites toujours restreintes, le retour (d'ailleurs impossible) à l'outil, après suppression de la machine. Pour ce qui est de l'uniformité de produit, l'inconvénient en serait négligeable si l'économie de temps et de travail, réalisée ainsi par l'ensemble de la nation, permettait de pousser plus loin la culture intellectuelle et de développer les vraies originalités. Bergson « Nous sommes hautement cultivés dans le domaine de l'art et de la science. Nous sommes civilisés, au point d'en être accablés, pour ce qui est de l'urbanité et des bienséances sociales de tout ordre. Mais quant à nous considérer

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