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Explication d'un texte extrait de la préface aux “Nouveaux essais sur l’entendement humain” de Leibniz sur la connaissance

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Par   •  7 Mars 2013  •  674 Mots (3 Pages)  •  4 566 Vues

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Le texte de Leibniz, extrait de la préface aux “Nouveaux essais sur l’entendement humain”, aborde le thème de la connaissance; selon lui, les sens ne nous permettraient l’accès qu’aux vérités particulières ou individuelles, tandis que la raison nous donnerait les vérités nécessaires et universelles, excluant ainsi radicalement le rôle des sens dans la connaissance du vrai. Cependant, il termine sa thèse par une phrase ambiguë : “ quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d’y penser (aux principes donnés par la raison)”. Voudrait-il dire par là que les expériences sensibles que nous avons vécu influenceraient ou conditionneraient notre manière de raisonner.

Suivant la structure du texte de Leibniz, nous verrons successivement les sens et la limite des connaissances qu’ils nous apportent.

Puis la raison, présente dans chaque être humain sans distinction, ce qui permet d’affirmer qu’elle nous offre des vérités universelles;

Enfin, nous montrerons l’influence de l’expérience sur la raison, nous amenant à nous interroger sur la provenance des idées.

Dans un premier temps, Leibniz énonce la thèse principale. Il y explique que les sens, sensations naturelles instinctives chez tous les individus, sont utiles mais ne sont pas l'unique source de nos connaissances (acquisition de savoirs par l’étude ou la pratique). Ils servent d'appui, d'exemples simplement. Cette première phrase et en réalité une conclusion des arguments qu'il va donner par la suite.

Puis, il explique la raison principale de la thèse: les exemples confirment mais n'établissent pas, ils ne donnent pas non plus toutes les vérités. Ceci suit le principe de falsification, un millier d'exemples peuvent prouver mais il suffit d'un seul pour réfuter la thèse. Il veut montrer que même si une thèse a beaucoup d'exemples qui la confirment, rien ne confirme qu'il n'y a aucun exemple, et qu'il n'y aura jamais d'exemple qui va prouver le contraire de cette thèse. Par exemple, les Grecs et Romains ont toujours remarqué qu’avant le décours des 24 heures, le jour se change en nuit et inversement. Mais on se serait trompé si on avait cru que la même règle s’observe partout, puisque l’on a vu le contraire ailleurs. Dans nos climats ne se trouve aucune vérité nécessaire ou éternelle.

Ce n’est pas sur les sens que peut être établis la preuve des vérités mathématique, qui sont des vérités nécessaires, dont on ne peut se passer, indispensable. Même les premières propositions mathématiques, d’où toutes les autres sont déduites et que Leibniz nomme ici « les principes », ne dépendent pas de l’expérience pour ce qui est de leurs établissement : ils sont posés parce qu’ils s’imposent par eux-mêmes à l’esprit qui ne peut pas le nier sans se contredire, ce qui est la définition même de la nécessité. Or, précisément pour Leibniz, les deux principes les plus hauts sont :

-Le principe de non-contradiction ; Il interdit de se contredire car se contredire c’est dire et se dédire à la fois, c’est donc ne rien dire du tout.

-Le principe de raison suffisante ; Il affirme que tout être à sa raison d’être et que la raison

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