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Parler de compétences éthiques, n’est ce pas contradictoire ? N’y a-t-il pas un sens commun éthique ?

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Par   •  4 Avril 2012  •  2 182 Mots (9 Pages)  •  1 726 Vues

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1. Essaie de différencier Ethique et morale.

Origine de l’éthique :

Etymologie : ne permet pas de différencier.

Pour certains auteurs il n’y a pas de différence entre éthique et morale.

Le mot éthique vient de la langue anglaise et sous entant l’existence d’une compétence et même d’une expertise ce qui est renforcé par l’existence des comités d’éthique.

En France depuis 1983,il existe le comité consultatif national d’éthique (CCNE) qui est un comité surtout relié sur les sciences de la vie.

Comité consultatif composé de chercheurs d’experts (médecins,…), d’historiens, de juristes et de « familles spirituelles » (exemple la famille spirituelle marxiste, laïque,…)  sensées donner des avis qui ont pour but d’influencer les pouvoirs publics.

Donc l’Etat se décharge sur les experts.

Parler de compétences éthiques, n’est ce pas contradictoire ? N’y a-t-il pas un sens commun éthique ?

Le terme éthique peut être employé de deux façons :

 Discipline spécifique

 Point de vu que chacun de nous peut avoir sur une situation difficile.

L’éthique oscille entre l’idéal d’un savoir et le fait d’une inquiétude personnelle.

L’éthique se différencie de la morale dans la mesure où la morale serait un ensemble de préceptes reconnus mais difficilement applicables. L’éthique apparaît lorsque l’on pose la question de l’application des préceptes. C’est pourquoi on parle en général de questions éthiques ou de dilemmes éthiques. Il y a dilemme lorsque on peut appliquer deux préceptes différents à un même problème. Par exemple, pour l’utilisation des embryons, certains la refuse au nom d’une protection de l’embryon dès la conception (ressort de la morale catholique), d’autre acceptent cette utilisation au nom d’un service rendu par la recherche à ceux qui souffre de graves maladies. Comment choisir a ces deux principes ?  Dilemme.

Finalement, l’éthique proviendrait peut être à la fois de l’inactualité de la morale ou de la pluralité des morales en conflit. Peut venir aussi du retard du droit. Le droit ne ferme pas un problème, ce n’est pas par ce que un acte est légitimé par le droit qu’il ne continue pas à poser des questions éthiques  on peut toujours interroger la règle de droit au nom des valeurs qu’elle met en jeu.

L’éthique constitue une catégorie nouvelle de problèmes. Lorsque l’on rencontre un problème éthique, en général on constate :

 Que l’analyse de la situation n’est pas évidente.

 Que les règles à appliquer sont souvent problématiques, souvent à cause de leur diversité.

 Que parfois il n’existe pas de règles ou celles qui existent ne sont pas acceptables. Il faut alors inventer de nouvelles règles, de nouvelles définitions pour trouver une solution pratique et ne pas s’enfermer dans un débat stérile entre des morales opposées.

Exemple, en 1984, le CCNE a inventé la « personne humaine potentielle »  ce n’est pas encore une personne humaine mais c’est déjà une personne humaine.

Ce concept évite ou tente d’éviter les écueils de deux thèses opposées :

 Soit une conception trop restrictive de la personne

 Soit une conception trop large du respect de la vie.

On introduit l’idée d’une série de stades ou de seuils dans une humanisation progressive.

Cette vision progressive permet au moins d’échapper aux conséquences des deux thèses opposées qui paraissent relativement insupportables :

 Pour la thèse qui tient toute vie pour sacrée, il n’y pas de différence entre l’infanticide et le port du stérilet.

 Pour la thèse qui suspend le statut de personne à la condition de majorité, on retrouve sur le même plan la possibilité du trie des embryons avant grossesse et l’avortement sélectif.

C’est la où l’on voit que le bon sens et entre autre les mœurs à un moment donné sont des références dont on ne peut pas se passer car elles nous permettent de refuser spontanément l’assimilation entre autre de l’infanticide et du stérilet.

Rapport entre les mœurs communes et le problème du droit.

A partir de quand un embryon devient une personne ?il n’existe pas de réponse communes aux niveau des morales. Il existe par contre une réponse légale. Cette dernière, ne répond pas à la question de savoir quand est-ce qu’un embryon devient une personne, mais il pose un autre problème : que faire quand on se heurte à des difficultés insurmontables liées au pluralisme des mœurs et des morales ? Lorsque l’on ne peut trouver solution au niveau de mœurs communes, le délai fixé par la loi est purement correctif. Il s’agit de choisir une solution de façon de permettre à chacun de pouvoir décider par rapport à son propre contexte moral.

2. les rapports éthiques et morales pour Paul Ricœur

On peut résumer l’utilitarisme de la façon suivante :

 L’utilitarisme repose sur un critère permettant de différencier ce qui est bien de ce qui est mal. Ce critère est la maximisation du bien être de tout être doué de sensibilité.

 cette définition permet d’expliquer beaucoup de polémiques venues des pays anglo-saxons.

 Si on doit respecter les êtres doués de sensibilité, que fera-t-on à propos des embryons et de certains malades qui perdent peu à peu tout rapport sensible au monde.

Exemple  Peter Singer différencie les êtres humains entre personnes et non personnes par exemple un nouveau né polyhandicapé va être conçu comme une non personne par contre un grand singe va être considéré comme une personne.

Le but est de protéger les personnes.

 Le

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