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Explication du texte de S.Kierkagaard

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Par   •  10 Novembre 2012  •  567 Mots (3 Pages)  •  10 510 Vues

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EXPLICATION DU TEXTE DE S. KIERKEGAARD

On a l’habitude de dire que l’oisiveté est la mère de tous les maux et que seul le travail peut empêcher le mal. C’est l’idée générale que Kierkegaard remet en cause.

Kierkegaard, philosophe du 19ème siècle, n’est pas d’accord avec ce point de vue et estime au contraire que c’est l’ennui qui est « la mère de tous les vices ». Il cherche à travers le passage que nous allons expliquer, à déterminer le sens de ses appréciations. Il démontre sa constatation en l’opposant à l’ennui, en citant des exemples et au soi-disant moyen recommandé pour éviter le mal c’est-à-dire le travail, qui exclut l’homme du monde spirituel et le met au rang des animaux. L’auteur privilège l’idéal grec du loisir.

Dans ce contexte, l’oisiveté est-il synonyme de mal ? Le travail est-il vraiment, le remède contre l’oisiveté ?

Kierkegaard commence tout d’abord à énoncer une idée générale « on à l’habitude de dire que l’oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal », Il s’agit aussi de la thèse de l’auteur, qu’il va réfuté en 2 temps. Tout d’abord l’auteur s’interroge sur cette idée générale. Il explique tout d’abord pourquoi l’oisiveté n’est pas un mal pour l’homme. Le fait que Kierkegaard utilise l’expression « on a l’habitude » sous entend que lui il n’est pas d’accord avec cette tradition, de dire que l’oisiveté est la mère de tous les maux ». La conjonction de coordination « mais » montre bien que cette conception est contraire aux pensées du philosophe. Selon l’auteur cette réflexion est d’origine plébéienne. Il ajoute que le sens premier de l’oisiveté est au contraire une vie vraiment divine lorsqu’elle ne s’accompagne pas d’ennui. Donc l’oisiveté n’est pas un mal, mais un bien et un bonheur de ne pas être contraint à faire quelque chose d’être son propre maître. L’oisiveté représente le travail noble, qui permet de s’instruire.

Ainsi donc pour lui, l’ennui est à l’origine des maux. L’ennui est une sensation de banalité, à force de vivre toujours de la même manière, de voir les mêmes choses. L’homme doit donc se méfier de l’ennui. Le repos, la détente, l’évasion, la distraction sont peut-être des « besoins » mais ils ne définissent pas en eux même l’exigence propre du loisir, qui est la consommation du temps. Lors des pauses au travail où les besoins sont apaisés l’ennui vient nous surprendre. C’est l’habitude du travail en général qui se fait sentir comme un besoin nouveau, il sera d’autant plus fort que l’on travail beaucoup. Pour échapper à l’ennui, l’homme travail au-delà de ses capacités.

Kierkegaard fait tout de même une concession que l’oisiveté peu faire, qu’on perde sa fortune. On peut citer l’exemple des jeux qui font intervenir de l’argent, les voyages luxueux, ou des emplettes… Cependant une nature praticienne, c’est-à-dire aristocratique ne craint pas l’oisiveté mais l’ennui. Il donne ensuite d’autres exemples, celui des Dieux de l’Olympe qui ne se s’ennuyait pas. Les Dieux de l’olympe avaient beaucoup de loisir, il y avait des esclaves qui accomplissaient

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