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Désirer, est-ce s'empêcher d'être heureux?

Analyse sectorielle : Désirer, est-ce s'empêcher d'être heureux?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  325 Mots (2 Pages)  •  641 Vues

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Le bonheur réside dans le fait de désirer, c'est à dire dans le fait de chercher à satisfaire tous ses désirs. Calliclès est hédoniste : il croit que le bonheur (le but suprême de la vie) est identique au plaisir.

A quoi s'oppose le désir : le désir s'oppose à la raison = la raison est la partie de votre esprit qui vous permet de réfléchir, de vous contrôler, et de vous obliger vous même à ne pas faire certaines choses. le désir ici, relève de la pulsion de l'envie. Ce qu'on ne contrôle pas. Le désir est ce qui doit vous menez au plaisir.

Les deux arguments de Calliclès :

- Pourquoi faut-il chercher à satisfaire tous ses désirs? Parce que réprimer ses désirs, s'empêcher d'en satisfaire certains (cf la tempérance), c'est être lâchje. C'est ne pas avoir le courage d'affronter ce qui est de l'ordre du corps, du plaisir, des pulsions. Comme chez Nietzsche, si la masse des Hommes estime qu'il faut des normes, des contraintes en ce domaine, c'est qu'elle a peut de certain aspects de la vie, de la nature. = critique de la morale : en effet la morale va contre la nature (nature humaine)?

Ne pas satisfaire ses désirs, c'est être esclave, c'est déprendre de la société, de ses conventions (NB : ici la morale = convention, invention des "lâches", (pour "brimer") = Pour Calliclès, être libre c'est pouvoir faire tout ce qu'on veut nulle idée ici d'affranchissement du naturel afin de devenir humain (cf. Levinas).

Liberté = désir = bonheur

- Deuxième argument : Vivre sans chercher le plaisir, sans chercher à satisfaire tous ses désirs c'est "vivre comme un pierre", l'Homme qui réprimer ses désirs "n'éprouve plus ni joie, ni peine", qui voudrait vivre une telle vie? Vouloir se débarrasser de ses désirs, c'est abandonner ce qui fait de nous des Hommes : notre affectivité, nos sentiments. Présupposé : l'Homme n'est pas une pure raison, il se caractérise par son affectivité.

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