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Étude de la citation « Dieu est mort ! » de Nietzsche

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Par   •  22 Avril 2013  •  589 Mots (3 Pages)  •  2 591 Vues

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Texte « Dieu est mort ! » de Nietzsche

Dissertation

L’expression « dieu est mort » permet une série de questions : « si dieu est mort, qui l’a tué ? De quoi est-il mort ? Comment est-il né ? Qu’est ce qu’il l’a remplacé ? »

La phrase de Nietzsche « Dieu est mort » est provocante. Cela parait absurde dieu est un être divin, comment pourrait-il être mort ? Nietzsche n’implique t-il pas que dieu n’est pas, n’a jamais été qu’une illusion rassurante ?

Si dieu se définit par sa fonction sociale, à partir du moment où il est remplacé, il devient inutile, donc n’est plus.

Dieu étant un concept, il est impossible d’en avoir une conception précise. Tout est dans la croyance de celui-ci. Dieu pour les croyants permet d’avoir un but dans la vie mais aussi dans la mort et à sa suite éventuelle.

Le besoin de reconnaissance et d’appartenance est grand chez l’homme, c’est un moyen d’y accéder.

« Dieu est mort ! », c’est d’abord un fait, une évidence. Tant que valait la religion, l’homme savait pourquoi il était là, il pouvait donner un sens à sa souffrance, combler le vide. Cette phrase prend donc toute sa force.

Et est-il insensé de s’écrier : « Comment avons-nous pus vider la mer ? Qui nous a donné l’éponge pour effacer l’horizon tout entier ?»

La mort de dieu, c’est la mort du monde qu’il a crée : donc de la mer, du soleil, de l’horizon, etc...

Toute l’ingéniosité consiste à découvrir de nouvelles choses à travers la science, afin de prouver l’évolution de l’homme.

En fait, au lieu de croire en dieu, on peut croire à l’évolution de l’homme selon Darwin.

Ici, Nietzsche présente la mort de dieu comme un évènement joyeux, énorme, sans précédent dans l’histoire des hommes.

C’est la fin de la croyance à un monde transcendant au nôtre, à l’opposition entre ici bas et l’au-delà, entre l’âme et le corps. C’est la fin du ressentiment, de la vengeance, de ces craintes qui écrasent les hommes. La mort de dieu est un affranchissement de l’homme.

« Ce que le monde a possédé jusqu’à présent de plus saint et de plus puissant, nos couteaux l’ont vidé de son sang ? Avec quelle eau pourrons-nous les purifier ? »

Pour Nietzsche, il n’y a pas d’actions plus grandioses que l’assassinat de dieu ? Pouvons-nous penser que les hommes à naître seront des surhommes ? Un surhomme, c’est une affirmation de la volonté de puissance, le passage du « tu dois » à « je veux ». L’homme sans dieu doit se donner sa volonté. Est-ce que cela signifie la domination de l’homme ? Vouloir la puissance, c’est ce vouloir soi même plus grand.

La mort de dieu peut donc être la renaissance de l’homme. D’un homme qui n’est plus responsable que de lui-même, d’un homme parvenu à maturité.

Si la mort de dieu appelle la venue du surhomme, la disparition de dieu appelle aussi la venue d’un homme sans respect : « si dieu est mort, tout est permis ! »

La mort de dieu est déjà une réalité

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