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Manuel d'Épictète: désirs, liberté, bonheur : Mes désirs peuvent-ils nuire à ma liberté ?

Dissertation : Manuel d'Épictète: désirs, liberté, bonheur : Mes désirs peuvent-ils nuire à ma liberté ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Juillet 2022  •  Dissertation  •  445 Mots (2 Pages)  •  392 Vues

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1. Mes désirs peuvent-ils nuire à ma liberté ?

Selon le Manuel d’Épictète, mes désirs peuvent nuire à ma liberté, parce que nous risquons de devenir l’esclave de ceux-ci s’ils correspondent à des choses hors de notre contrôle. En effet, considérer ce qui ne dépend pas de nous comme l’étant et le désirer est vouloir l’impossible, se condamner à l’échec et ainsi, restreindre la liberté de notre pensée. Un passage du quatorzième chapitre illustre cela : « Que ceux qui veulent être libres s’abstiennent donc de vouloir ce qui ne dépend pas d’eux seuls : sinon, inévitablement, ils seront esclaves » (Arrien de Nicomédie, 2011, p.6, chapitre XIV). Par exemple, si je veux gagner la médaille d’or en ski alpin aux Jeux olympiques, l’objet de ce souhait, la victoire, ne dépend pas seulement de moi. De ce fait, ce désir nuit à ma liberté, car il n’est pas en mon pouvoir de me l’assurer. Je vais alors vivre contrariée et tourmentée et dans l’impossibilité d’atteindre ce qui est le plus important : la liberté et le bonheur. C’est ainsi qui nos désirs, si nous ne les limitons pas à ce qui dépend entièrement de nous, peuvent nuire à notre liberté.

158 mots (citation exclue)

2. Mon bonheur ne dépend-il que de moi ?

Selon le Manuel d’Épictète, mon bonheur ne dépend que de moi, parce que ce qui trouble notre âme est causé par notre opinion à l’égard d’une situation et non par celle-ci. En effet, c’est ce que le cinquième chapitre du Manuel affirme : « Ce qui tourmente les hommes, ce n’est pas la réalité mais les jugements qu’ils portent sur elle » (Arrien de Nicomédie, 2011, p.4, chapitre V). Effectivement, c’est à travers notre pensée que nous nous représentons la réalité. Ainsi, cette représentation dépend seulement de nous, puisque nous avons le contrôle total sur notre jugement. Alors, cela signifie que nous sommes maitres de notre réaction lorsque l’on fait face à un évènement. Par exemple, si mon chat meurt et j’en suis malheureuse, ce n’est pas sa mort qui me trouble, mais plutôt la manière dont je la perçois. En fait, les chats sont tous des êtres mortels, alors leur mort est une chose inévitable et naturelle que l’on ne peut contrôler. Cependant, je juge ce phénomène comme étant triste, alors que d’autres n’en sont pas chagrinés. Dans ce cas, on observe que mon bonheur ne dépend que de mon jugement envers la situation. Ainsi, la tranquillité de notre âme s’obtient par notre détachement des choses que nous ne pouvons contrôler et les accepter ouvertement.

189 mots (citation exclue)

Bibliographie

Arrien de Nicomédie, Le « Manuel » d’Épictète, Les Échos du Maquis, janvier 2011, 21 p.

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