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L’existence de lois est-elle un obstacle à la liberté

Dissertation : L’existence de lois est-elle un obstacle à la liberté. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2011  •  Dissertation  •  541 Mots (3 Pages)  •  4 338 Vues

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L’existence de lois est-elle un obstacle à la liberté ? Il faut d’abords distinguer différents domaines d’application des lois. On remarque que la loi au singulier désigne la loi juridique, à la loi morale mais aussi à la loi de la nature c’est-à-dire scientifique. Toute trois ont un point commun qui est leur caractère d’obligation, de nécessité. En effet, la loi juridique émane d’une autorité et prescrit des règles d’actions en vue de la vie en commun qu’il faut respecter sous peine de sanction, la loi morale selon Kant exige (« agis de telle sorte ») et les lois scientifiques sont de l’ordre de la nécessité ( une pomme soumise à la loi de gravitation tombe toujours). D’autre part un obstacle est ce qui marque une résistance à une force, un empêchement, mais il faut souligner pourtant que le terme obstacle n’indique pas une impossibilité définitive à l’action. Il peut être contourné. D’autre part, une condition indique les règles qui supposent, qui permettent l’action, ici la liberté. Pourtant comme dit Montesquieu respecter une loi, c’est agir comme on doit agir. Dès lors, la loi avec sa forme « Tu dois »semble s’opposer à la liberté comme possibilité de le faire ce que l’on veut sans entrave ? Cependant le respect volontaire d’une loi ne peut pas être preuve de la liberté ? Les lois ne garantissent pas la liberté dans la société ? Cependant la vrai liberté ne réside pas plutôt dans l’indépendance des lois ? Nous discuterons ce problème d’abord sur les entraves de la loi sur notre liberté, puis sur le fait que la loi assure à chacun l’exercice de la liberté, et enfin, que la loi permet à la liberté de se transcender c’est-à-dire de se dépasser.

La liberté vient du latin liber qui dans son sens usuel signifie absence de contrainte. Dans ce contexte, la liberté se définit comme indépendance et comme la possibilité de suivre son bon plaisir sans être gêné ou entravé par une quelconque force. La liberté serait alors une lutte contre tout ce qui la restreint.

S'il suffisait d'obéir aux lois pour être libre, alors les sujets d'une tyrannie connaîtraient la liberté. Pour Rousseau, la seule solution à ce problème à la fois politique et moral, c'est que je sois aussi l'auteur de la loi à laquelle je me soumets. Sur le plan politique, le « contrat social » garantit la liberté des citoyens non en les délivrant de toute loi, mais en faisant d'eux les auteurs de la loi : par le vote, les hommes se donnent à eux-mêmes leurs propres lois, en ayant en vue non leurs intérêts particuliers mais le bien commun à tous. De même, sur le plan moral, Kant, en se référant à Rousseau, montre que la loi de la moralité à laquelle je dois me ne m'est pas imposée de l'extérieur, mais vient de ma propre conscience : je suis libre lorsque j'obéis au commandement moral, parce c'est moi-même qui me le prescris. Les lois, au sens juridique et moral du terme, sont-elles pour la liberté un obstacle ou une condition de possibilité? Est-ce contradictoire de dire que, en tant que personne, l'homme est assujetti à l'autorité politique tout en restant libre, c'est-à-dire autonome ?

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