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La conscience, l’inconscient et le sujet

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Par   •  19 Mai 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 639 Mots (7 Pages)  •  1 159 Vues

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La conscience, l’inconscient et le sujet

Le sujet est un sujet de droit : il a des droits et des devoirs, il est libre et responsable, il a une conscience morale, pour différencier le bien et le mal. L’homme a une conscience, l’animal a un instinct : il y a une différence de nature entre les deux.

La conscience psychologique met le sujet en relation avec les autres, lui permet de prendre de la distance avec soi. FREUD, psychanalyste montre l’existence d’un inconscient psychanalytique qui concerne la pensée.

Les notions de conscience, d’inconscient et de sujet concernent essentiellement l’être humain. En philosophie, le sujet s’oppose à l’objet et désigne l’homme. L’homme est un sujet conscient qui est en relation avec la réalité extérieure par ses cinq sens et il sait qu’il est en relation avec son intériorité ce qui signifie qu’il a un certain savoir sur lui et sur les autres.

La conscience, c’est la connaissance plus ou moins claire qu’a le sujet de ses pensées et de lui-même. La conscience fait de l’homme un sujet capable de penser le monde qui l’entoure et de se penser lui-même. Dans certaines circonstances, la conscience disparaît ou s’atténue. Pendant longtemps, on a pensé que l’inconscient ne concernait que le corps et que la pensée ne pouvait être que consciente. Mais le médecin viennois FREUD a montré que l’inconscient concerne la pensée. Il s’agit d’un inconscient psychique (mental). L’inconscient a son fonctionnement et ses caractéristiques propres : il est une structure essentielle du psychisme.

Est-ce la conscience ou l’inconscient qui détermine la vie psychique du sujet ?

I – La conscience détermine la vie psychique du sujet

KANT, Anthropologie du point de vue pragmatique.

La conscience et la pensée de soi font la grandeur de l’homme, mais dans l’Univers, il ne fait pas le poids. L’homme possède des contradictions, notamment la raison et la sensibilité, la foi peut nous sauver.

La conscience de l’homme manifeste à la fois sa force et sa faiblesse, et pour comprendre ce paradoxe, il faut revenir au pêché originel. L’homme qui est devenu imparfait n’arrive pas à se dégager de ses contradictions. Il lui faut alors revenir à Dieu, parier pour Dieu, parier une vie certaine mais finie et misérable contre un bien incertain mais infini et qui constitue le remède à nos déchirements.

Posséder le Je dans sa représentation : c’est être capable de parler de soi en disant Je, faire un retour sur soi. L’homme possède le Je : la conscience, c’est ce qui le distingue des animaux et des choses. La personne est un sujet moral qui possède des droits et des devoirs. Le sujet juridique est libre et responsable de ses actes, rien ne le pousse à agir. Le langage a un rôle décisif dans la construction de la conscience. Il y a une évolution chez l’être humain : on passe du sentiment à la pensée, on passe de se sentir à se penser.

DESCARTES, Le Discours de la Méthode XVIIe siècle. Début de la quatrième partie.

Les contemporains de DESCARTES répandent une rumeur : il aurait trouvé la vérité. En Hollande, il va rechercher la vérité où il y a moins de censure et moins de risques.

DESCARTES fait part de ses scrupules, les pensées qu’il livre sont tellement abstraites qu’il craint l’accueil que lui réserveront les lecteurs. Mais il est trop facile de garder ses pensées pour soi, il y a la nécessité d’un regard critique sur son travail, le savoir se partage. Il recherche la vérité dans les sciences. Pour ce qui concerne les mœurs, on peut se contenter de l’incertain, de l’à peu près, en fait, il nous renvoie à la morale par provision (troisième partie). Il faut s’efforcer d’être le plus ferme et le plus résolu possible dans nos actions car dans le domaine des usages, le doute ne peut conduire qu’à l’inaction. DESCARTES rejette certaines connaissances :

• Les sens car ils trompent parfois, alors on considère qu’ils nous trompent toujours.

• Les connaissances intellectuelles, rationnelles et les démonstrations mais car on peut se tromper.

• Les pensées et la réalité car elles sont du domaine du rêve.

Au moment du doute : plus rien n’existe mais quelque chose continue de résister au doute, c’est que je pense et si je pense, je suis.

Cogito ergo sum : je pense donc je suis. C’est le fondement de la philosophie, la première vérité qui résiste au doute.

Le scepticisme est une école fondée par PYRRHON D’ELIS : le pyrrhonisme au IVe siècle avant J-C. Peut-être que le vrai existe mais l’homme ne peut pas l’atteindre. L’homme qui veut l’atteindre sera inquiet et troublé. Il faut réaliser la suspension du jugement : épochè, qui permet d’atteindre l’ataraxie (tranquillité de l’esprit, il n’est pas troublé).

• Le doute cartésien a un but : parvenir à la vérité, le cogito. Le doute est fondateur, c’est la base de la science.

• Le doute sceptique n’a pour finalité que lui-même. C’est un doute destructeur.

La pensée est conscience, le savoir de soi est immédiat, il n’y a pas de pensée inconsciente.

II – Découverte philosophique de l’inconscient

LEIBNIZ, Nouveaux essais sur l’entendement humain.

Il y a des perceptions inconscientes

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