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Biographie de Blaise Pascal

Mémoire : Biographie de Blaise Pascal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2013  •  1 377 Mots (6 Pages)  •  1 230 Vues

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D’un point de vue biographique, deux influences de base le guident vers sa conversion : le jansénisme et la maladie.

Les enfants Pascal ont reçu une éducation chrétienne de la part de leur père et de leur gouvernante Louise Delfault. On peut s’en rendre compte en lisant les poèmes de Jacqueline. Étienne reçoit les plus grands esprits. Certains se vantent d’être libertins, d’avoir secoué le joug de la religion. Étienne les écoute et les réfute avec une telle force de conviction que Blaise en est frappé et rêve de devenir un jour non seulement mathématicien, mais défenseur de la religion. De plus Étienne laisse à son fils cette consigne : « tout ce qui est l’objet de la foi ne le saurait être de la raison ». En 1645, d’après deux textes de Jacqueline et trois de Pascal, Pascal semble avoir eu une déception amoureuse qui faillit lui être fatale. Il décide de ne pas se marier.

En 1646, le père de Pascal s’est démis la cuisse en tombant sur la glace, il est soigné par deux médecins jansénistes (ces frères Deschamps ayant été anoblis sous les noms de La Bouteillerie et Des Landes), disciples de Jean Duvergier de Hauranne (abbé de Saint-Cyran) qui introduisit le jansénisme en France13. Blaise parle fréquemment avec eux durant les trois mois du traitement de son père, il leur emprunte des livres d’auteurs jansénistes, enthousiasmé en particulier par le Discours de la réformation de l'homme intérieur écrit par Cornelius Jansen en 1628, dont il ressort si vivement marqué qu'il communique son admiration à ses proches, certains affirmant donc que ce fut là la date de sa « première conversion ». Il est fortement marqué par leur témoignage. Par eux, Dieu l’appelle. Il répond en se donnant à Lui, il communique sa ferveur à ses proches, et Jacqueline jusqu’alors écartelée entre l’amour de Dieu et le monde où elle brille veut devenir religieuse. Ce n’est pas une conversion ; selon le mot de Jacqueline c’est un Progrès. (Il faut lire le témoignage de sa sœur Gilberte sur Pascal. Il n’est question ni de jansénisme, ni de Port-Royal, ni de conversion).

Il découvre que marcher sur les traces de Copernic et de Galilée pour libérer la physique du poids mort d’Aristote et de la scolastique n’est que la démarche d’une vaine raison, impliquée dans la souillure de l’humanité tout entière, et que tout ce génie qui bouillonne en lui ne le conduit qu’à le divertir d’une révélation terrible et rédemptrice. Que signifie un savoir qui ne jette pas l’homme au pied de la Croix ? Dans cette période, Pascal vit une sorte de « première conversion » et commence, au cours de cette année, d’écrire sur des sujets théologiques. Toute sa famille se met à « goûter Dieu » avec lui.

Dès sa dix-huitième année, il subit un mal nerveux qui le laisse rarement un jour sans souffrance. En 1647, une attaque de paralysie l’atteint au point qu’il ne peut plus se mouvoir sans béquilles. Il a mal à la tête, des maux de ventre, ses jambes et ses pieds sont continuellement froids et demandent des soins pour activer la circulation sanguine ; il porte des bas trempés dans de l’eau-de-vie pour se réchauffer les pieds. En partie pour avoir de meilleurs traitements médicaux, il se rend à Paris avec sa sœur Jacqueline. Sa santé s’améliore mais son système nerveux est perturbé de manière permanente. Dorénavant, il est sujet à une profonde hypocondrie, qui a affecté son caractère et sa philosophie. Il est devenu irritable, sujet à des accès de colère fière et impérieuse, et il sourit rarement.

Pascal s’éloigne de son premier engagement religieux et il vit pendant quelques années ce qu’il a appelé « une période mondaine » (1648-1654). Ce sont les expériences sur le vide, à la suite des travaux de Torricelli, qui l'occupent pleinement. De 1646 à 1654, il multiplie les expérimentations avec toutes sortes d’instruments. L’une d’entre elles, en 1648, lui permet de confirmer la réalité du vide et de la pression atmosphérique et d’établir la théorie générale de l’équilibre des liquides.

Son père meurt en

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