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Dans une vision holiste de la société peut-on affirmer que la somme des parties forme le tout ? La société est-elle la condition à l’expression du soi ?

Fiche : Dans une vision holiste de la société peut-on affirmer que la somme des parties forme le tout ? La société est-elle la condition à l’expression du soi ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2018  •  Fiche  •  2 276 Mots (10 Pages)  •  1 241 Vues

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Dans une vision holiste de la société peut-on affirmer que la somme des parties forme le tout ? La société est-elle la condition à l’expression du soi ? Ou au contraire l’agrégation des comportements échoue à r respectés les individualités propres à chacun ainsi la somme des parties n’aboutit pas à tout

stable et cohérent. Tout au long de ce devoir il nous reviendra de d’analyser les liens entre corps et société.

Le corps peut se définir comme une masse étendue dans l’espace, on distingue plusieurs types de corps : les corps inertes, artificielles ou encore humain. Le terme société vient du latin « socius » et renvoie à un groupe d’individus unis par un réseau de relation. A première vue cet énoncé peut paraître contradictoire car corps et société peuvent s’opposer. En effet dans une approche matérialiste et physique le corps se réduit à des déterminations physiques et matérielles. A contrario l’idée de société est une construction théorique, fictive et immatérielle. Dés lors comment faire tenir ensemble une un élément matérielle à savoir le corps et immatérielle la société? Mais en sortant de ce réductionnisme matérialiste strict il est possible de redonner sens à cet énoncé car le corps biologique et le corps social de l’homme sont deux choses distinctes comme illustre la célèbre affirmation de Simone Weil « on ne nait pas femme mais on le devient ». On pourrait dans un premier temps affirmé que le lien entre corps et société relève de la simple analogie car il existe un certains nombre de correspondance entre le corps et l’idée de société. En effet il possible de comparer la société et le corps vivant qu’il soit humain, animal ou végétal comme son unité, son organisation. On retrouve ici la métaphore classique du corps social qui apparaît comme un ensemble d’individus unis autour de règles, de normes et valeurs commune. Nous pouvons poursuivre le lien entre corps et société bien au delà de la métaphore du corps social car corps et société deviennent dépendant l’un de l’autre. Le corps est tributaire d’une société donné puisque chaque société impose à l’individu un usage déterminé du corps,. les pratiques corporelles répondent à un habitus social. Le corps devient ainsi à la fois le porteur d'une histoire et le lieu d'inscription des structures et le support de l'identité des individus, il est la résultante de l'ensemble des processus de socialisation, processus résultant à la fois d'une intériorisation du social dans l'individu et du produit des interactions sociales. S'interroger sur le corps revient à interroger le processus de socialisation .Toutefois on peut se demander si au sein du corps social les parties forment elles réellement le tout. La solidité et l’unicité du corps social doit surmonter la montée de l’individualisme dans nos sociétés. De plus l’agrégation des volontés particulières en une volonté générale peut être contestée au sein du corps social et politique .En outre l’emprise de la société sur le comportement des hommes nie dans une certaine mesure son individualité. Des los comment exister dans ce grand tout ? Ou s’arrête la société et ou commence l’individualité ? D’un côté la société est nécessaire pour l’homme en reprenant les termes d’Aristote l’homme est bien un animal politique la constitution de ce corps social garantit l’unicité et les liens sociaux au sein de la société. De plus c’est au travers de cette socialisation du corps et l’intériorisation de normes et de valeurs que l’homme prends possession de son corps. Mais d’un autre côté il peut être difficile pour l’individu de trouver sa place dans ce corps social. En outre il peut existe un caractère aliénant dans la socialisation des cops car l’homme se voit dépossédé d’un usage individuel et indéterminé de son propre corps. Cependant il est possible de penser une émancipation à l’égard de la société car le corps reste le principal support identitaire à des individus soucieux de leur image et de leur singularité au point de vouloir marquer a même la chair (piercing, scarification, tatouage. Dés lors il convient de se demander si la société consiste en une expression du soi au travers l’appartenance à un corps social et la socialisation des corps ?

La constitution d’un corps social et politique est nécessaire aux individus car il permet de créer une société unie (I) . De plus on retrouve l’influence de la société dans les pratiques corporelles individuelles, le corps est donc tributaire d’une société et culture donné. (II)

I - Le corps social

Dans cette première partie nous avons analysé le lien entre corps et au société au travers de la métaphore classique du corps social. Les individus sont unis au sein d’un même corps social et politique la constitution de celui-ci semble être indispensable à la cohésion sociale et la fin de la guerre « Du chacun contre tous » . Mais la solidité de ce corps social peut être remise en question l’hétérogénéité au sein de la société fragilise ce corps social.

A - Pourquoi parle t-on d’un corps social ?

Le concept de corps social engage une interprétation du corps immatérielle. Le corps social renvoie à un ensemble d’individus partageant le même groupe social, la même organisation, la même société. En vue de la définition du mot « corps », comme étant une chose ordonnée et limitée. Il semble donc naturel de faire une analogie entre un groupe et la façon dont il est structuré et un corps. Dans Le normal et le pathologique (Du social au vital), Canguilhem part de la distinction entre la Norme et le Normal pour étudier la question du corps social. Bien que le terme Normal soit présent dans le jugement quotidien de chacun, ce terme s’est naturalisé dans la langue populaire et a été normalisé par l’institution sanitaire et celle pédagogique. Le Normal est l’effet d’un choix extérieur à l’objet. Il s’agit d’un accord collectif sur ce qui doit être normal pour cet objet (« l’expression d’exigence collectives »), ce qui donne à la société une façon de se structurer. Une norme est ce qui sert à dresser, se redresser, faire droit (norma en latin signifie « équerre »). Un objet ou un fait est dit normal, par rapport à une norme, a pour but de devenir une référence d’objets ou de faits : « Le normal c’est donc à la fois l’extension et l’exhibition de la norme ». Des lors, le normal va être ce qui va ordonner une société

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