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Inegalités hommes/femmes dans le monde du travail

Compte Rendu : Inegalités hommes/femmes dans le monde du travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2013  •  6 129 Mots (25 Pages)  •  2 345 Vues

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A la fin du XXème siècle, les comportements des hommes et des femmes en matière d'activité professionnelle se sont fortement rapprochés. Le travail discontinu, qui était une spécialité féminine, devient de plus en plus rare. Les femmes prennent de plus en plus de place dans le monde du travail malgrès des inégalités et les stéréotypes toujours présents.

Nous observons tout dabord des inégalités professionnelles. Alors que l'obtention d'un diplôme est la clé qui permettait d'obtenir un emploi et de faire carrière, on observe la prolongation de la scolarité des jeunes, notamment des filles. Alors que celles-ci dépassé les garçons dans

l' obtentation du baccalauréat, on constate qu'elles s'orientent dans des filières traditionnellement féminines. La mixité des métiers n'est donc pas atteinte malgré le nombre de filles scolarisées. Et en ce qui concerne le nombre de femmes dans les professions supérieures, il augmente avec la progression de la scolarisation des filles. Les modes de recrutement des écoles joue un rôle important dans l'augmentation de la place des femmes dans les professions supérieures, le recrutement reposant sur les performances scolaires favorise les filles. En effet l'école réussit mieux aux filles. Aujourd'hui, de la maternelle à l'université, les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons. Elles redoublent moins qu'eux à l'école primaire. Au collège, un garçon sur trois n'atteint pas la classe de quatrième, contre une fille sur cinq. En outre, les filles sont moins souvent orientées vers les filières professionnels à l'issue de la troisième et obtiennent des résultat légèrement meilleurs au baccalauréat. Ainsi, 42% des filles ont un bac, contre 32% des garçons. Les femmes ont des diplômes supérieurs à ceux des hommes, qu'elle que soit la classe d'âge considéré.

Mais l'orientation des filles suit plus une logique de spécialités qu'une logique de niveau, elles ne cherchent pas a entrer dans l'école la plus cotée, mais plutôt dans une école qui leur propose une spécialité, un enseignement qui leur plaise. De plus, les femmes de professions supérieures se sont heurtées à de nombreux problèmes. Il leur a été difficile de se faire accepter dans des milieux où prestige rimait avec masculin. Pour être acceptées, il leur fallait voir une origine sociale et un nombre de diplômes supérieurs aux hommes. Mais d'une manière générale, avec la professionnalisation des femmes, les différenciations de métiers entre hommes et femmes diminuent, les femmes atteignent rarement des postes de direction. Les femmes font face au Plafond de Verre .

Le « Plafond de verre » est une expression forgé en 1986 par deux journalistes du Wall Street Journal pour désigner les barrières excluant les femmes des niveaux hiérarchiques les plus élevés. L'image du plafond de verre est particulièrement juste, il évoque un élément transparent qui ne se voit pas mais qui est en même temps un obstacle. Le terme plafond de verre illustre bien le constat que, lorsqu’il n’existe aucune raison objective pour que les femmes ne s’élèvent pas, comme le font les hommes, jusqu’aux plus hautes fonctions, c’est une discrimination inhérente aux structures et aux dispositifs organisationnels des entreprises,ainsi qu’à la société, qui intervient et même si les femmes représentent aujourd’hui près de la moitié de la population active, le travail féminin conserve des caractéristiques très marquées en terme de segmentation verticale et horizontale et continue a être moins bien rémunéré que celui des hommes. En effet, les femmes peuvent gravir des echellons professionnels autant que les hommes, mais se heurtent dans leurs assencions car les femmes ont la « Double journée de travail », c'est-à- dire le travail extérieur qui n'est que le travail professionnel et le travail interieur, c'est le travail domestique. On peut expliquer leur refus de s'investir à « plein temps » dans une fonction à responsabilité par leur désir d'allier vie de famille et vie professionel. L'arrivée d'un bébé chamboule bien des choses. Et pour les mères qui travaillent, concilier grossesse, naissance et activité professionnelle n'est pas toujours simple. Elles peuvent donc interompre leur carrière pour s'occuper de leurs enfants grâce au congé maternité.

Le congé Maternité comprend un congé parental ( avant la date présumé de l'accouchement) et un congé poste natale (après l'accouchement). Sa durée varie selon le nombre d'enfants attendus et le nombre d'enfants déjà en charge. La durée légale du congé maternité est fixée par le code du travail ( article L1225-17) « La salarié a le droit de bénéficier d'un congé de maternité pendant une période qui commence six semaines avant la date présumée de l'accouchement et se termine dix semaines après la date de celui-ci . A la demande de la salarié et sous réserve d'un avis favorable du professionnel de santé qui suit la grossesse, la période de suspension du contrat de travail qui commence a la date présumée de l'accouchement peut être réduit d'une durée maximal de trois semaines. La période postérieure à la date de l'accouchement est alors augmentée d'autant. Lorsque la salarié a reporté après la naissance de l'enfant une partie du congé maternité et qu'elle se voit prescrire un arrêt de travail pendant la période anterieur à la date présumée de l'accouchement, ce repport est annulée et à partir du premier jour à l'arrêt de travail. La période initiale reportée est réduite d'autant. » Pendant la grossesse, le congé de maternité et les quatre semaines qui suivent, la salariée ne peut pas être licenciée sauf si, comme le prévoit l’article L. 1225-4 du Code du travail :

« Aucun employeur ne peut rompre le contrat de travail d'une salariée lorsqu'elle est en état de grossesse médicalement constaté et pendant l'intégralité des périodes de suspension du contrat de travail auxquelles elle a droit au titre du congé de maternité, qu'elle use ou non de ce droit, ainsi que pendant les quatre semaines suivant l'expiration de ces périodes.

Toutefois, l'employeur peut rompre le contrat s'il justifie d'une faute grave de l'intéressée, non liée à l'état de grossesse, ou de son impossibilité

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