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Économie: La situation des jeunes s’est-elle améliorée en ce début des années 2000?

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Par   •  13 Mars 2015  •  1 776 Mots (8 Pages)  •  1 558 Vues

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Dès la fin des années 70, le Canada et le Québec ont connu des années difficiles avec des taux de chômage élevés. Les jeunes furent les plus touchés. Les efforts entrepris par les gouvernements Canadiens et Québécois, par la société québécoise, ainsi que la reprise économique ont atténué le problème sans toutefois l’enrayer.

Nous allons expliquer pourquoi les interventions en matière de formation auprès des jeunes entreprises par les gouvernements du Québec et du Canada au début des années 80 ont contribué à la relance de l’économie, tout en répondant à la question suivante : « La situation des jeunes s’est-elle améliorée en ce début des années 2000?»

Premièrement, nous allons voir les politiques qui étaient en place avant les années 80.

En second lieu, nous verrons les politiques mises en place au début des années 80.

Finalement, nous analyserons les effets de ces politiques sur la relance économique ainsi que la situation actuel des jeunes.

Durant les vingt dernières années le Québec a connu des changements importants dans son système d’éducation.

Nous allons commencer en donnant un aperçu de la politique de l’organisation de l’éducation avant les années 1980.

La révolution tranquille s’est manifestée par un grand changement dans le domaine de l’éducation, de la formation des adultes et de leur participation à l’éducation. L’État providence a mis de l’avant des objectifs d’égalité des chances en éducation. Le tout s’est structuré autour de cinq segments :

Tout d’abord il y a eu l’école du soir, soit la participation à des activités de formation qui étaient en dehors des heures normales de travail menant à des diplômes d’études secondaires, collégiales ou universitaires.

Le second segment concerne la formation des personnes sans emploi, soit les chômeurs et les assistés sociaux, le but étant de favoriser leur réinsertion professionnelle.

Le troisième segment vise l’alphabétisation, l’amélioration des conditions de vie des classes populaires, et l’accès à la culture. Ce segment est la formation populaire.

Le quatrième segment concerne la formation en entreprise, celle ci est orientée vers l’adaptation au travail.

Le dernier segment est le marché privé de la formation, soit la formation aux langues, la formation professionnelle et technique.

Durant cette période la hausse du chômage chez les jeunes est devenue une préoccupation importante. Les programmes mis en place par les gouvernements avaient pour objectif de diminuer les discriminations qui pouvaient y avoir envers certains groupes démographiques empêchant ces derniers d’avoir un accès égal aux emplois qui sont en pénurie. Les programmes devaient aussi éviter aux jeunes d’être sur l’assurance chômage de façon prolongée pour ne pas donner l’impression aux employeurs que toute cette génération ne faisait pas d’effort pour travailler.

Cela nous amène au début des années 80. Ces débuts furent marqués par la récession ainsi que par le taux de chômage élevé chez les jeunes. Les changements technologiques, le développement informatique, les négociations avec les États-Unis pour une entente de libre-échange ainsi que la mondialisation vont faire en sorte de guider les gouvernements dans leurs interventions en formation professionnelle et technique de façon à contribuer à la relance économique.

Les ressources de formation furent orientées vers le soutien aux jeunes, aux ressources publiques des écoles ainsi qu’à une reconnaissance de la formation en entreprise. Beaucoup de programmes furent mis en place pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des personnes sans emplois, et surtout des jeunes. Ces programmes avaient pour but de favoriser l’acquisition de l’expérience de travail dans l’objectif de permettre aux jeunes de trouver un emploi et compléter leurs études secondaires. Le programme était destiné aux 30 ans et moins sans emplois. Le retour aux études pour l’enseignement au secondaire se déroulait dans le côté adulte. De plus, les groupes communautaires qui voulaient donner des services de main d’œuvre avaient accès à des fonds publics mis à leur disposition.

Les gouvernements du Canada et Québec ont tous les deux légiférés pour que les personnes sans emplois s’inscrivent à des activités de formation. Les gouvernements ont concentré les ressources éducatives vers les jeunes adultes ainsi que vers les jeunes décrocheurs.

Par la suite, ils se sont assurés du développement de la formation en entreprise. Pour se faire, le gouvernement fédéral a accordé des subventions et le gouvernement provincial a offert des crédits d’impôts à la formation.

Cependant, même avec ses mesures, les entreprises effectuaient de faibles investissements dans la formation. Le gouvernement québécois a donc mis en place la loi 90, communément appelée la loi du 1%. Celle-ci a été mise sur pied afin de : « démontrer la volonté des pouvoirs publics d’instaurer une culture de la formation en entreprise au Québec »

Cette loi vise à forcer les entreprises à se préoccuper de la formation au sein de leur compagnie. La loi du 1%, était au départ applicable à toutes les entreprises peu importe leur taille. Toutefois, quelques années plus tard, le gouvernement a changé les règles en obligeant les entreprises ayant une masse salariale de 1 million de dollars et plus, à investir 1% de cette somme dans la formation de leur personnel.

Les gouvernements ont joué un grand rôle dans le développement de la formation offerte aux jeunes et aux adultes. C’est jusqu’au début des années 80 que le ministère de l’Éducation est responsable des négociations avec le gouvernement fédéral en matière de formation de la main-d’œuvre.

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