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Crise économique de 2008 aux Etats-Unis: causes-conséquences-solutions

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Par   •  3 Mai 2013  •  Cours  •  902 Mots (4 Pages)  •  1 415 Vues

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Crise économique de 2008 aux Etats-Unis: causes-conséquences-solutions

Posted on September 18, 2011 by admin

Par Olivia Pouani

D’après le dictionnaire de politique Toupie, la crise économique se définit comme une dégradation brutale de la situation économique d’un pays ou d’une zone économique, conséquence d’un décalage entre la production et la consommation. Elle se traduit par une forte augmentation du chômage, par une baisse du PIB, un accroissement du nombre de faillites et une réduction du pouvoir d’achat.

La crise économique de 1929 a été l’une des plus graves de l’histoire récente, mais celle qui nous intéresse particulièrement est la crise économique de 2008, qui a semblé avoir presque la même gravité que celle de 1929. Le présent article vise à faire part de ses causes et de ses conséquences, précisément aux États-Unis et au Canada, et finalement de voir quelles seraient les issues potentielles.

La crise économique de 2008 est due à la crise des subprimes ; il s’agit de titres hypothécaires à haut risque. En effet, aux États-Unis, les créanciers ont fait des prêts sans une certaine garantie que les emprunteurs détiennent la capacité financière de rembourser leurs dettes. Au moment où la crise se déclenche, l’endettement des ménages entraine alors des faillites puis la baisse du prix des maisons faisant suite aux nombreuses saisies. Les conséquences de cette crise désastreuse se sont fait sentir à travers toute l’économie mondiale.

Aux États-Unis, premier pays touché par la crise, on a justement assisté à partir de 2007 à la baisse du financement des organismes de prêts hypothécaires causée par le risque sur le marché. Par ailleurs, les banques deviennent dès lors méfiantes, les unes aux autres. Aussitôt, elles se mettent à pratiquer des taux très élevés en raison des emprunteurs à risque. En 2008, la situation se détériore encore plus par une accentuation du phénomène, car plusieurs institutions financières déclarent faillite et se retrouvent rachetées par leur État respectif. L’État fédéral américain nationalise ainsi deux de ces institutions bancaires de grande envergure gravement fragilisées en train de s’effondrer comme sont Fannie Mae et Freddie Mac. Et pour cause, elles détiennent à elles seules une large part du crédit immobilier aux États-Unis et connaissent durant cette période des pertes considérables. On assiste, par ailleurs, à un licenciement de près de 103 000 employés du secteur financier au début de 2008 aux États-Unis. Entre temps, l’État américain a refusé de sauver la banque d’investissement Lehman Brothers sous prétexte qu’elle détenait des actifs troublés. Ce refus sera l’objet de sa faillite. Du côté de la consommation, le monde de l’automobile voit ses ventes chuter.

Au Canada, on remarque notamment que les conséquences sont moins drastiques que celles remarquées aux États-Unis. L’état du marché immobilier canadien est différent de celui des États-Unis. Au Canada, lors de l’achat d’une propriété avant la crise, d’après le blogueur minarchiste, « toute hypothèque avec un ratio d’endettement supérieur à 80% devait être assurée auprès de la SCHL aux frais de l’emprunteur, ce qui décourageait cette pratique ».

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