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Les instruments de gestion des risques financiers

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Par   •  19 Mai 2017  •  Dissertation  •  2 534 Mots (11 Pages)  •  2 004 Vues

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Les instruments de gestion des risques financiers

  1. La Gestion du risque de crédit

Définition

Le risque de crédit ou contrepartie est, pour un établissement de crédit, est le risque que ses débiteurs n'honorent pas totalement leurs engagements. Autrement dit, Il est le risque de perte consécutive au défaut d'un emprunteur sur un engagement de remboursement des dettes (prêts bancaires) qu'il a contractées. Le risque de crédit peut aussi se définir comme étant le résultat entre :

  • Un prêteur        : la banque,
  • Un emprunteur : le client,
  • Un produit        : un prêt.

Le risque de crédit se décline en deux variantes : le risque de non remboursement et le risque d'immobilisation :

  • Le risque de non remboursement : risque résulte de l'insolvabilité du débiteur, quand le client, en raison d'une dégradation de sa situation financière ou par mauvaise foi, n'est plus en mesure ou refuse tout simplement de rembourser les prêts octroyés.

  • Le risque d'immobilisation : résulte une forte immobilisation de capitaux. , cette immobilisation de capitaux peut se traduire par l'incapacité de la banque A transformer son portefeuille de crédit en liquidité, afin de pouvoir assurer les retraits de fonds des déposants et de poursuivre le financement de sa clientèle

  1. TECHNIQUE CLASSIQUE DE GESTION
  • Selon les normes réglementaires

Les banques sont tenues, dans des conditions définies par les autorités en charge du secteur, de respecter les normes règlementaires destinées à garantir leur liquidité et leur solvabilité, Le nouveau dispositif dénomme Bale II, revient à substituer au ratio dit « Cooke », un nouveau ratio de solvabilité dit « Mc Donough » ; ce ratio a pour ambition de maintenir un taux plancher de 8% entre fonds propres et risques pondères. A travers ces nouvelles normes, le Comite de Bale cherche à atteindre deux objectifs principaux :

  • Accroitre la solvabilité des banques en agissant sur le niveau et la composition des fonds propres des banques,
  • Améliorer la liquidité des banques en agissant sur leur refinancement
  1. La sélection des contreparties

A travers ces techniques, la banque à la possibilité de réduire son exposition au risque de crédit en sélectionnant les contreparties les moins risquées. On peut citer :

  1. L’analyse financière

Cette analyse vise à « étudier le passé pour diagnostiquer le présent et prévoir l’avenir » Son objet est d’évaluer la solvabilité future de l’organisation à partir de l’analyse des informations comptables qu’elle fournit. Au Maroc, le diagnostic financier se focalise essentiellement sur l’analyse des deux états de synthèse : le bilan financier qui constitue un document permettant d’avoir une idée sur le patrimoine et donc sur la surface financière globale et le compte des produits et des charges (CPC) qui présente le résultat de l’entreprise.

Le but de cette analyse est de fournir, à partir d'informations chiffrées d'origines diverses, une vision synthétique qui fait ressortir la réalité de la situation et qui doit aider le dirigeant, l'investisseur ou le prêteur (banque) dans leur prise de décision au regard de la rentabilité et du risque.

  1. La notation ou rating

Une attribution d'une notation à chaque crédit en fonction de sa solvabilité présumée. C'est une appréciation du risque de solvabilité (remboursement) d'une contrepartie par attribution d'une note correspondant aux perspectives de remboursement de ses engagements envers ses créanciers. Cette notation peut être par exemple celle des agences de notation spécialisées (Standard & Poors Moody s.…) ou une notation interne.

  1. La prise de garantie

Afin de limiter le risque de crédit, la banque fait recours à la prise de garantie qui lui permettra de récupérer les fonds prêtes en cas de défaillance temporaire (risque d'immobilisation) ou définitive (risque de non remboursement) de son client. Cette prise de garantie revêt deux formes : les garanties personnelles et les garanties réels.

  • Les garanties personnelles prennent généralement la forme d'un cautionnement ou d'avalisation (donner son autorisation) d'un tiers au profit du client sollicitant le crédit.

  • Les formes les plus connues des garanties réelles sont le nantissement et l'hypothèque. Elles sont fondées sur un bien réel au profit de la banque.
  1. La diversification des engagements

La diversification des crédits permet de réduire les risques associés au crédit. En effet, le risque global d'un portefeuille est inférieur à la somme de ses risques individuels. Deux contreparties ont une probabilité de défaut simultané très faible si leurs activités sont diversifiées

  1. L'assurance-crédit

Les contrats d'assurance-crédit sont émis par des sociétés et compagnies d'assurances spécialisées. Dans son principe, il vise à protéger une entreprise des impayés de ses clients. Pour la banque, l'objectif du contrat d'assurance-crédit est de s'offrir une protection contre le défaut de ses clients. L'entreprise d'assurance perçoit une prime contre la garantie qu'elle accorde à la banque d'assumer le paiement de la dette assurée dans le contrat.

  1. La syndication

Depuis longtemps, les banquiers ont cherché à constituer des « pools bancaires », appelés également « syndicats bancaires ». Ce sont des regroupements de banques avec un chef de file. Pour un prêt sollicite par un client, la totalité du prêt est donc accordé par l'ensemble des banques impliquées dans ce syndicat. L'intérêt de la technique de la syndication des prêts est de répondre aux besoins de division des risques, car cela permet à chaque banque de détenir une fraction plus faible de la créance de l'entreprise et par ricochet une faible fraction du risque de crédit.

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