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Étude du roman La Bête Humaine de Zola

Lettre type : Étude du roman La Bête Humaine de Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2014  •  Lettre type  •  1 385 Mots (6 Pages)  •  937 Vues

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LES ACCIDENTS

I) DESCRIPTION

A) Répertoire des accidents :

La tempête de neige : La Lison devait partir au Havre à 6h40, mais la neige tombait drue à gros flocons. La Lison, après avoir donné tout ce qu'elle pouvait, finit par s'enfoncer dans la neige, près de la Croix de Maufras. Malgré les efforts pour dégager la voie, on dût aller chercher du secours à Barentin. Les passagers vinrent se réfugier à la Croix de Maufras. C'est là que Flore découvrit la liaison amoureuse entre Jacques et Séverine, et sa jalousie s'amorça. En fin de journée, la Lison repartit avec ses passagers.

Le déraillement : Après la mort de sa mère, Flore, n'ayant plus rien à perdre et torturée par la jalousie, décida de se venger de l'homme qu'elle aime et qu'elle ne pourra jamais avoir. Elle le préfère mort plutôt qu'à Séverine. Sa première idée fut de déplacer un rail mais, lorsque Cabuche arriva avec son carrier, elle décida de placer celui-ci en travers de la voie pour provoquer un accident. Lorsque le train arriva, un immense choc se produisit, on dénombra beaucoup de morts, mais Jacques et Séverine s'en tirèrent indemnes. N'ayant pas obtenu ce qu'elle désirait, Flore se jeta sous les roues d'un train.

La bataille entre Jacques et Pecqueux : Lors d'une de ses pulsions, Jacques tua Séverine et se réfugia dans les bras de Philomène. Ceci suscita la jalousie de Pecqueux qui, au cours d'un trajet, se rua sur Jacques. Cette bataille leur fut mortelle, ils furent éjectés hors de la Lison et broyés sur le coup.

B) Gradation :

On constate que les accidents sont de plus en plus graves au fil du livre.

La tempête de neige est un accident bénin : "La panique s'était calmée lorsque l'on avait compris que l'on ne courait aucun danger immédiat. "

Le déraillement est une boucherie humaine et animale suivie de la mort de Flore : "La torture devenait atroce, des voix tremblantes de pitié et de colères s'emportaient, suppliaient qu'on m'achevât, ce misérable cheval, qui souffrait tant et dont le râle sans fin, maintenant que la machine était morte, restait comme la lamentation dernière de la catastrophe. "

La bataille entre Jacques et Pecqueux est la fin de la série de morts : "Il y eut deux cris terribles qui se confondirent et se perdirent. Les deux hommes, tombés ensemble, (...)furent coupés, hachés dans leur étreinte(...). On les retrouva sans tête, sans pieds, deux troncs sanglants qui se serraient encore pour s'étouffer. "

C) Le traitement des accidents :

La tempête de neige : Jacques est aussi près de la neige que de Séverine : "Elle se mettait toujours plus près de Jacques." Séverine est assimilable à la neige.

"C'était ainsi une continuelle série d'obstacle à franchir pour conduire sa bien-aimée à bon port." Jacques a du mal à être seul avec Séverine.

"Ce qui la chargeait, c'était la neige dont une couche épaisse avait peu à peu couvert la toiture des wagons." La Lison se sent écrasée sous le poids de l'amour entre Jacques et Séverine. Séverine est comparée à la neige et la Lison lutte contre cette neige. Il y a là un combat entre Séverine et la Lison :

"Le froid était terrible, la neige entrait et les têtes disparurent, les glaces se relevèrent." Séverine est décidée à avoir Jacques coûte que coûte. Elle fait preuve d'une fureur, voulant supprimer les obstacles qui l'entourent.

"La blancheur était sans bornes et éclatante." Séverine se présente sous son meilleur jour.

"Elle ne bougea plus. C'était fait, la neige la tenait, impuissante." La Lison se trouve impuissante devant l'amour que Jacques éprouve pour Séverine.

"La neige filait son linceul." La Lison est morte, vaincue et plus rien ne peut empêcher l'amour entre Jacques et Séverine.

Le déraillement : "La Lison n'obéissait pas, allait quand même, à peine ralentie. Elle n'était plus la docile depuis qu'elle avait perdu dans la neige sa bonne vaporisation. "On peut penser que la Lison et Flore ont le même but : ne plus souffrir de leur jalousie et tuer l'homme et la femme leur causant cette souffrance.

"Les braises

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