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Étude du roman L'enfant Noir de Camara Laye

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Par   •  14 Mars 2014  •  2 220 Mots (9 Pages)  •  6 774 Vues

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L'enfant noir de Camara Laye

Biographie de l'auteur :

Camara Laye, né le 1er janvier 1928 à Kouroussa, un village de Haute-Guinée, et mort le 4 février 1980 à Dakar, est un écrivain guinéen d'expression française. Sa famille est musulmane ce qui explique que son père a deux femmes. Son père, Komady, est forgeron ainsi qu'orfèvre et sa mère est la petite-fille d'un forgeron. Né le 1er janvier 1928 à Kouroussa, Camara Laye fut toujours très entouré durant son enfance, que ce soit des apprentis de son père, des frères ou des sœurs. Comme tout enfant africain, il passe par l’inévitable épreuve finale d’initiation, la circoncision. Cet évènement avait lieu dans une atmosphère festive. Bien qu'excité, Camara Laye était anxieux en tant que futur circoncis : « Ne dansions-nous que pour oublier ce que nous redoutions ? ». Après avoir passé ce rite d'initiation, il a le sentiment d'être un homme. Après la période de convalescence due à sa circoncision, il rentre chez lui, et découvre sa propre case, séparée de celle de sa mère. Bien que triste d’être séparé de sa mère, il éprouve la satisfaction d’être un homme, d’avoir « l’âge de la raison ». À quinze ans, Camara Laye quitte sa famille pour Conakry, pour des études d'enseignement technique à l'école de Georges Poiret, où il est accueilli par un de ses oncles, qui lui offre un foyer dans lequel, après une année d’adaptation difficile, il se sent à l’aise. Ses années loin de la maison de ses parents marquent le début de son émancipation réelle en tant qu'homme. Après l’obtention de son certificat d’aptitude professionnelle (CAP), Camara Laye convainc ses parents de le laisser aller en France pour y poursuivre ses études. Il est encore une fois à un stade de la vie où la joie de ses futures découvertes le dispute à la tristesse de savoir qu'il ne reverra pas les personnes qu'il aime avant un certain temps ; il va donc vers la France, vers son avenir, la tête haute mais les larmes aux yeux. Après l'obtention d'une bourse d'étude grâce à ses excellents résultats, Camara Laye part en France en 1946 où il étudie à l'École centrale d'ingénierie automobile à Argenteuil où il obtient un certificat de mécanicien. Après l'expiration de sa bourse, il se prend lui-même en charge en faisant de petits boulots à l'usine automobile de Simca puis dans les transports en commun de Paris (RATP) et enfin à la Compagnie des compteurs de Montrouge. Il continue ses études, le soir, au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), et au Collège technique de l'aéronautique et de construction automobile. C'est à cette époque qu'il écrit L'Enfant noir. Il obtient le diplôme d'ingénieur en 1956, et se déplace vers l'Afrique, au Dahomey (actuel Bénin), puis au Ghana. La Guinée obtient son indépendance en 1958, et Ahmed Sékou Touré est élu président. Camara Laye est le premier ambassadeur au Ghana. Il occupe différents postes en dehors du Ghana avant de revenir à Conakry, où il travaille pour le Département des accords économiques avant d’être nommé directeur de l'Institut national de la recherche et de documentation. Camara Laye se trouve de plus en plus souvent en conflit avec les politiques du régime du président Ahmed Sékou Touré, et il est emprisonné pour une courte période. Dans le milieu des années 1960, il s'enfuit avec sa famille en Côte d'Ivoire, pays voisin, avant de s'installer au Sénégal, où il travailla comme chercheur à l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), et participe au mouvement d'opposition à Sékou Touré. Devenu chercheur, il arpente les États africains de l'Ouest afin de recueillir les récits de l'histoire des peuples noirs que racontent les griots, ces poètes et musiciens de l'Afrique.

Résumé de l'œuvre :

CHAPITRE 1 :

L'enfant qui fait l'objet du titre de l'ouvrage nous y est présenté pour la première fois sous le signe du serpent, l'animal totem de son père et du clan des forgerons.

Outre la description des lieux de son enfance-la concession, l'atelier du père, la case de la mère, celle du père et de la véranda attenante où il aime à jouer-, le chapitre évoque la lente initiation de l'enfant aux significations du serpent, animal dangereux sauf à en adopter, comme son père, le bon spécimen.

Le petit serpent noir que caresse son père à la fin du chapitre est l'animal totem du clan des forgerons, dont l'enfant se demande s'il héritera, ou s'il lui préférera le chemin de l'école.

CHAPITRE 2 :

Une femme ayant besoin d'un nouveau bijou pour une fête religieuse arrive chez le père du narrateur, qui est orfèvre, avec un griot qui est censé inspirer l'artisan. Suivant les exigences rituelles, le père s'est purifié le matin même, prévenu par son génie de la tâche qu'il aurait à accomplir ce jour-là. L'enfant apprécie la transformation quasi magique de l'or en bijou et l'extraordinaire travail de son père, qui est aidé dans sa tâche par la présence du petit serpent noir. La femme à qui le bijou est destiné s'émerveille devant le spectacle elle aussi, mais la mère du narrateur ne partage pas l'admiration de celle-ci, croyant au contraire que le travail de l'or ne peut que nuire à la santé de son mari.

CHAPITRE 3 :

La visite à la concession son oncle Lansana représente un moment privilégié pour l'enfant, qui fait le voyage de Kouroussa à Tindican accompagné du frère cadet de celui-ci. Ce voyage se caractérise par des dialogues enjoués qui aident l'enfant à supporter la difficulté de marcher si longtemps et finit par l'accueil de l'enfant par sa grand-mère.

L'enfant passe son séjour à Tindican à bien manger, à jouer avec les autres enfants, et à aider ceux-ci à chasser les oiseaux et les autres bêtes des champs cultivés. Le narrateur se distingue des autres enfants par ses habits d'écolier. La journée se termine par un repas de famille où Lansana, enfin rentré des champs, se montre bienveillant vis-à vis du petit.

CHAPITRE 4 :

La moisson du riz du mois de décembre est un effort communautaire puisque toutes les familles font la récolte générale le même jour. Les hommes sont responsables de la moisson proprement dite; les femmes, de leur côté, sont responsables de nourrir les travailleurs et

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