LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Étude du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant: L’ascension sociale de Bel Ami est elle justifiée ? Adhère-t-elle à une morale ?

Commentaire de texte : Étude du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant: L’ascension sociale de Bel Ami est elle justifiée ? Adhère-t-elle à une morale ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  1 199 Mots (5 Pages)  •  5 232 Vues

Page 1 sur 5

BEL AMI

L’œuvre se situe au XIXème Siècle, François Guizot, Ministre sous la Restauration, préconise un enrichissement par le travail et l’épargne, ce qui inspire Guy-de-Maupassant à écrire ce roman à contre courant, dont le personnage principal est un arriviste absolu, totalement privé de conscience.

Du côté politique, c’est la IIIème république, une république opportuniste fondée sur l’expansion coloniale.

Cet extrait de Bel Ami, écrit en 1885 par Guy-de-Maupassant, se situe à l’Eglise de la Madeleine à Paris, lieu des sacrements des personnes célèbres, en plein Paris Haussmannien.

Ce roman réaliste est publié en pleine période des romans de mœurs, inscrit dans le mouvement réaliste de cette époque.

L’ascension sociale de Bel Ami est elle justifiée ? Adhère t’elle à une morale ?

Après avoir analysé l’ascension sociale de Georges Duroy, nous nous intéresserons ensuite au rôle des femmes dans la Société, et enfin, nous évoquerons le rapport du personnage principal avec la religion.

Intéressons nous tout d’abord à l’ascension de Georges Duroy, un fils de cabaretiers, sans argent ni travail, devenu baron Du Roy de Cantel, se mariant à l’Eglise de la Madeleine à Paris

Le triomphe de Georges Duroy s’exprime tout au long du texte. L’auteur illustre par un vocabulaire très imagé, le phénomène immesurable de son succès.

De la ligne 3 à la ligne 40, on relève différentes citations :

Ligne 3, le narrateur décrit clairement le « triomphe du baron Georges Du Roy », avec un nom devenu un nom à particule.

Ligne 7, Bel-Ami remercie pour son « succès ».

Ce dernier se traduira et se mesurera tout au long du récit par la présence de la foule, dont il rappelle sans cesse le flot continu ; « l’interminable défilé des assistants » en ligne 9, « La foule coulait devant lui comme un fleuve » en ligne 30, « l’église était pleine de monde » en ligne 34.

Lignes 39 et 40, le narrateur utilise de nombreux adjectifs « foule amassée », « foule noire », « bruissante ».

Cette foule ira même jusqu’à l’envier ; en lignes 40 et 41, « Le peuple de Paris le contemplait et l’enviait ».

Et comme si Guy-de-Maupassant voulait réaffirmer le succès de Bel-Ami, il rappelle que cette foule était « venue là pour lui, pour lui Georges Du Roy » en ligne 40.

L’auteur va même jusqu’à comparer son nouveau statut à celui des rois.

Il en est ainsi dès la ligne 4, « à genoux », « front baissé » tel un roi lors de son couronnement.

Dès la ligne 10, Bel-Ami « se croyait un roi qu’un peuple venait acclamer ».

Georges Duroy ira même jusqu’à acquérir l’attitude froide, posée et égoïste d’un roi ; en ligne 35, il agira « lentement, d’un pas calme, la tête haute, les yeux fixés ». Aux lignes 37 et 38, « Il ne voyait personne. Il ne pensait qu’à lui », et à la ligne 46, « Il ne les voyait point. ».

On notera qu’à la ligne 36, l’auteur va jusqu’à faire une allusion à Louis XIV, le Roi Soleil, avec « la grande baie ensoleillée de la porte ».

L’ambition de Georges Duroy est telle qu’il n’envisage pas là la fin de son ascension…

A peine sorti de La Madeleine, à peine marié, il porte déjà son regard vers la prochaine étape qu’il semble se fixer. Aux lignes 42 et 43, il indique que « relevant les yeux… la Chambres des députés », et Bel-Ami s’imagine même « faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon » (lignes 43 à 44).

Regardons désormais le rôle des femmes dans la Société, et le rôle essentiel qu’elles

...

Télécharger au format  txt (7.2 Kb)   pdf (90.2 Kb)   docx (11.3 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com