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Étude du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant: Comment évolue Le Regard De Georges Duroy Sur Lui-même Durant L'ascension Des Escaliers ?

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Par   •  16 Octobre 2013  •  893 Mots (4 Pages)  •  6 905 Vues

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Maupassant (1850-1893) est un auteur appartenant aux mouvements réaliste et naturaliste. Il a marqué la littérature française par ses romans tel que Une Vie, Pierre et Jean ou encore Bel-Ami, œuvre romanesque et naturaliste qui retrace l’ascension sociale de Georges Duroy. Simple employé dans les chemins de fer, il parvient au sommet de la pyramide sociale grâce à une vieille connaissance ainsi que ses nombreuses conquêtes amoureuses. L’extrait que nous nous proposons d’étudier se situe à l’incipit du roman : on y voit Georges Duroy monter les escaliers pour se rendre à un dîner chez un ancien ami, Charles Forestier, un homme influent qui lui a donné l’opportunité d’entrer dans le monde du journalisme. Nous pouvons donc nous demander : comment évolue le regard de Georges Duroy sur lui-même durant l'ascension des escaliers ? Nous verrons dans un premier temps sa gêne vis à vis de sa pauvreté qui se répercute sur son apparence physique, puis la prise de conscience de sa valeur.

I- La Pauvreté: un mal-être pour Duroy

a- La première fois

- Dans les première lignes, Duroy est mal à l’aise et peu sûr de lui: ''Il était un peu gêné, intimidé, mal à l’aise. Il portait un habit pour la première fois de sa vie'' l.5. ''La première fois''(l.5) est une marque supplémentaire du manque d’assurance du personnage.

- Il y a une gradation ascendante à la ligne 16 pour confirmer qu'il n'est pas habitué à ce genre d'excursion ''Il montait lentement les marches, le cœur battant, l’esprit anxieux, harcelé surtout par la crainte d’être ridicule''.

- Pour accentuer ce manque de confiance, le narrateur met en place une situation peu commune: Duroy ne reconnaît pas son propre reflet ''soudain, il aperçut en face de lui un monsieur en grande toilette qui le regardait. Ils se trouvaient si près l’un de l’autre que Duroy fit un mouvement en arrière, puis il demeura stupéfait: c’était lui-même, reflété par une haute glace''. Ce paragraphe permet de souligner encore une fois que Duroy vit dans la pauvreté, il ne c'est pas reconnut car

''n’ayant chez lui que son petit miroir à barbe, il n’avait pu se contempler entièrement'' (l.22).

b- L'apparence physique extérieur

- Il y a deux antithèses pour mieux faire ressortir le contraste: Des bottines non vernis, mais fines (''les bottines non vernies mais assez fines cependant, car il avait la coquetterie du pied'' l.7-8) ainsi qu'une chemise à quatre francs cinquante mais neuve et venant d’un grand magasin (''la chemise de quatre francs cinquante achetée le matin même au Louvre'' l.8-9). Ce qui prouve malgré tout une certaine élégance et une envie de plaire.

- De plus il y a plusieurs énumération des défauts de sa tenue: '' sa toilette l’inquiétait. Il la sentait défectueuse en tout'' l.6 ; ''bottines non vernies'' l.6 ; ''la chemise de quatre francs cinquante'' l.7-8 ; ''et dont le plastron trop mince ce cassait déjà'' l.9 ; ''Son pantalon, un

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