Étude du poème Le peintre de la vie moderne de Charles Baudelaire

Dans son article, Baudelaire apprécie la mode une preuve d'existence pour le goût idéal dans la vie des gens, en essayant constamment de surmonter et améliorer ce que la nature fournit brut et grossier. L`esprit de la mode consiste, comme le dit l'auteur, d'une part dans les vêtements, et d'autre part, la présentation animée de belles femmes qui les portent.

Par conséquent, l'écrivain autorise la femme comme l'idole, pour emprunter des trucs et des astuces de tous les arts pour conquérir et surprendre, le succès garanti justifiant le recours à ce genre de tromperie pratiquée par les femmes de plus vieux temps.

Pour illustrer cette affirmation, le poète essaie de motiver l'utilisation du maquillage grâce à l'effet bénéfique sur la beauté féminine. Il soutient que par la fusion absolue des fardes à visage humain, il est plus proche d'un idéal divin, supérieur. En ce qui concerne les couleurs, l`auteur motive leur utilisation en raison de leur effet pour rehausser la beauté idéale et de ne remplacer pas la nature.

Pour Baudelaire, le maquillage n'est pas un moyen de remplacer la nature, de la copier, mais de l`embellir, en motivant par une déclaration générale: " l`artifice n`embellissait pas la laideur et ne pouvait servir que la beauté".

En conclusion, l`auteur recommande aux critiques de formuler leurs propres opinions, mais il gardera les siennes.

Je permets volontiers à ceux-là que leur lourde gravité empêche de chercher le beau jusque dans ses plus minutieuses manifestations, de rire de mes réflexions et d’en accuser la puérile solennité; leur jugement austère n’a rien qui me touche; je me contenterai d’en appeler auprès des véritables artistes, ainsi que des femmes qui ont reçu en naissant une étincelle de ce feu sacré dont elles voudraient s’illuminer tout entières.

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