Étude du poème Elle était déchaussée de Victor Hugo
Compte Rendu : Étude du poème Elle était déchaussée de Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Lolilol85 • 10 Mars 2013 • 493 Mots (2 Pages) • 882 Vues
Intro : V. Hugo appartient au XIXème siècle et au romantisme. Le recueil poétique Les Contemplations
se divise en deux parties : « Autrefois » et « Aujourd'hui ». La mort de Léopoldine, fille de V. Hugo,
trace la frontière entre ces deux mondes. Dans la première partie, « Autrefois », les poèmes chantent la
joie de vivre. Ce poème de style très romantique décrit le bonheur de la rencontre amoureuse.
Ier axe : L'invitation lyrique à l'amour
Le thème du texte est la rencontre entre deux personnages : « elle » qui représente la féminité et « je »
qui est le poète. Le personnage féminin est mystérieux. Il est simplement désigné par le pronom
personnel. La jeune fille est à peine décrite : deux traits la caractérisent :
- la beauté : « comme une fée »
- l’aspect négligé ( « déchaussée », « décoiffée » et « pieds nus ». L’adjectif donne un caractère
sensuel à la scène.
Le personnage masculin est d'abord évoqué par le pronom personnel « moi ». Il s'agit du poète. Il est,
comme souvent dans les poèmes de V. Hugo, un passant, un promeneur.
L'échange des regards est ici réciproque : "je crus voir une fée", "elle me regarda", "elle me regarda
pour la seconde fois", "je vis venir". L'insistance sur le regard comme vecteur de la rencontre passe par
la répétition du verbe « regarder ».
La rencontre entraîne à l'invitation amoureuse : « Veux tu t'en venir dans les champs ? ». L’expression
a une connotation sensuelle. La périphrase : « le mois où l'on aime » accentue cette impression de
même que l'expression « les arbres profonds » et le tutoiement amoureux (vers 4, 7 et 8). Le verbe
« triompher » (vers 6) ne laisse aucun doute sur l'issue de la scène. Le jeu sur les pronoms met en
scène la réciprocité du sentiment amoureux qui passe par l'hymne à la nature.
IIè axe : Une nature complice
Il s'agit d'une scène printanière. Le champ lexical de la nature est omniprésent : « joncs », « arbre »,
« oiseau », « bois », « eau », « rivage ». Toute trace de civilisation a disparu, faisant de ce couple un
couple du paradis terrestre. En revanche on assiste à une personnification de la nature : « Comme l'au
caressait doucement le rivage ». Cette représentation permet de suggérer l'accord entre cette scène et la
nature.
On
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