Étude du poème Belle Matineuse de Vincent Voiture
Recherche de Documents : Étude du poème Belle Matineuse de Vincent Voiture. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Octobre 2013 • 659 Mots (3 Pages) • 3 649 Vues
2012
La Belle Matineuse
Une Belle Matineuse : à la manière de ...
Pour les 1è L qui veulent connaître les sources de Du Bellay dans L'Olive :
Le topos de La Belle Matineuse paraît fréquent dans la littérature italienne de la Renaissance. Dans la poésie française de la Renaissance, en revanche, ce n'est pas un motif aussi fréquent qu'on pourrait le croire ; Yvonne Bellanger qui a écrit : Le jour dans la poésie française au temps de la Renaissance, publié en 1979 déclare [.148-152 ; sur Google books]:
" les traits caractéristiques du motif de la Belle Matineuse (...) sont au nombre de trois :
1. la scène se passe explicitement au matin, au lever du jour ;
2. il y a affrontement, en tête-à-tête ou devant l'Amant, entre l'Aurore (ou le Soleil) et la Dame ;
3. et la Dame l'emporte.
À cela on pourrait ajouter un quatrième trait qui se trouve chez Du Bellay et chez Ronsard : c'est la honte ou la jalousie du Soleil ou de l'Aurore et sa réaction."
Toujours selon Y. Bellanger, les dizains de Scève ne respectent pas ces trois traits.
En dehors de Du Bellay et de Ronsard, on peut citer des extraits de textes poétiques écrits par Magny qui relèvent du topos de La Belle Matineuse, mais pas des poèmes entiers. ne sont mentionnées que deux allusions dont une "dans les Soupirs (1557), le temps d'un tercet :
L'or de ces beaux cheveux cil des Indes surmonte,
Les rais de ce bel oeil font obscurcir de honte
Les rayons du soleil quand plus clair il reluit.
Texte de Ronsard développant le topos de La Belle Matineuse :
De ses cheveux la roussoyante Aurore
Éparsement les Indes remplissait,
Et jà le ciel à longs traits rougissait
De maint émail qui le matin décore,
Quand elle vit la Nymphe que j’adore
Tresser son chef, dont l’or, qui jaunissait,
Le crêpe honneur du sien éblouissait,
Voire elle-même et tout le ciel encore.
Lors ses cheveux vergogneuse arracha,
Si qu’en pleurant sa face elle cacha,
Tant la beauté des beautés lui ennuie :
Et ses soupirs parmi l’air se suivants,
Trois jours entiers enfantèrent des vents,
Sa
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