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Étude du film C'est Pas Moi Je Le Jure de Philippe Falardeau

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Par   •  2 Décembre 2013  •  1 064 Mots (5 Pages)  •  2 340 Vues

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Tout le monde le sait ; les enfants ont souvent une imagination impressionnante. Ils peuvent voir toutes sortes de formes dans les nuages ou prendre un canapé pour un bateau de pirates. Par contre, sous ce flot d’inventions créatives se cache parfois une profonde tristesse causée par un abandon ou une mauvaise nouvelle. Dans son roman « C’est pas moi, je le jure ! », Bruno Hébert démontre, à l’aide du personnage de Léon, toute la souffrance psychologique que peut ressentir un enfant. Ce personnage est déchiré par l’amour qu’il éprouve pour certaines personnes de son entourage, ce qui le mènera vers une certaine forme de dépression.

D’abord, comme tout enfant de son âge, Léon découvre ce qu’est l’amour. En effet, il accorde une très grande importance à sa mère qui doit malheureusement se séparer de lui pour un voyage d’affaires en Grèce. Tout au long du roman, le jeune garçon parle souvent de ce pays et de son désir de retrouver sa maman. Il demande même aux gens où se trouve la Grèce et comment on s’y rend. Par exemple, il veut demander à un garçon qui est perché au sommet d’un arbre s’il peut apercevoir la Grèce d’où il est, mais Léon ne le fait pas « parce que, s’il avait répondu oui, il aurait fallu monter voir. Pour être loyal envers [sa] mère, c’était obligé. »[1] Son amour pour sa mère l’aurait poussé à monter au sommet de cet arbre même s’il n’en a pas envie, simplement pour voir le pays où se trouve sa mère et par respect pour elle. Puis, plus loin dans le récit, un nouveau personnage fait son apparition : Clarence. Tout l’amour que Léon a pour sa mère est transféré sur la jeune fille. Même s’il dit la détester, il réalise rapidement qu’il est follement amoureux d’elle. Notamment, après avoir formé un club avec elle, Léon affirme : « Je savais que bientôt les rêves de Clarence et les miens allaient fusionner. »[2] Lorsqu’il la regarde, il remarque tous les petits détails qui composent la beauté de la jeune fille. De plus, lorsque Clarence semble s’intéresser à un autre garçon, Léon devient très jaloux. Il se demande ce que l’autre garçon a de plus que lui et ne quitte plus Clarence des yeux. Son amour pour la jeune fille va même le pousser à refuser les avances d’une autre fille. Aussi, lorsque Clarence prépare le plan qui consiste à cambrioler une maison pour ensuite aller acheter des bonbons au dépanneur, Léon la suit partout même s’il est terrorisé. Bref, l’amour que ressent Léon pour ces deux personnages est plus fort que tout, même plus fort que la peur.

Ensuite, le départ de sa mère et son amour pour Clarence rendent le jeune garçon dépressif. En effet, Léon ne rit jamais et la seule forme d’humour qu’il emploie est le sarcasme. Il décrit les gens de son entourage en les comparant à n’importe quoi. Par exemple, en parlant de son père, le jeune garçon dit : « le pouvoir lui allait aussi mal qu’à un policier qui aurait gardé son pyjama […] »[3] et ce n’est que le début d’une longue série de métaphores sarcastiques. De plus, lorsque Léon n’est pas sarcastique, il a souvent les larmes aux yeux et pleure parfois. Il dit ne pas savoir pourquoi il est comme ça, mais il est évident qu’il est seul et qu’il se sent abandonné. Aussi, dans ses moments de désespoir, Léon parle souvent de la mort, de Dieu et de ce qui vient après

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