Étude du drame Caligula d'Albert Camus: double je

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I.- Caligula, le double je 

a)Caligula tiraillé entre le bien et le mal

On constate que pendant tout le long de son monologue Caligula hésite à passer à l'acte. En effet, Caligula questionne les raison qui l'amène à tuer Hélicon.

Dans cette scène Caligula hésite terriblement, nous pouvons le voir lorsqu'il dit « J'ai peur. Quel dégoût, après avoir méprisé les autres, de se sentir la même lâcheté dans l'âme » ;on remarque ici que Caligula n'est plus aussi décidé a passer à l'acte et qu'il se questionne réellement, pour venger le crime commis par Hélicon doit-il endosser le rôle d'assassin ? Ce doute si fort dans l'esprit de Caligula est souligné par la phrase « Tout à l'air si compliqué. Tout est si simple pourtant », en effet grâce à celle-ci, on peut voir que le doute de Caligula est de plus en plus intense alors qu'en réalité il connaît la solution à son dilemme ; tuer Hélicon. Au fil du texte, Caligula se rend compte qu'il a toutes les cartes en main pour résoudre son dilemme.Il pourrait tuer Hélicon et ainsi remplir la mission qu'il devait accomplir, ou bien lui laisser la vie sauve, et ainsi ne pas devenir coupable d'un meurtre. Le tourment créé par ces choix s'illustre parfaitement dans l'extrait « Je n'ai pas pris la voie qu'il fallait, je n'aboutis à rien. Ma liberté n'est pas la bonne »; lorsqu'il dit «Je n'ai pas pris la voie qu'il fallait », Caligula se rend compte que le de tuer Hélicon le rendra coupable à son tour d'un crime, c'est donc une impasse comme le montre « Je n'aboutis à rien ». Le choix restant à Caligula représente donc son problème principal comme l'exprime ma « liberté n'est pas la bonne ».

Nous avons donc vu que Caligula était coincé parmi ces choix, nous allons maintenant voir comment le dialogue avec lui même va l'aider à se sortir de cette situation.

b)Caligula son propre interlocuteur

Tout au long du texte, Caligula se parle à lui-même, on voit cela grâce au jeu du miroir et aux didascalies qui nous aident à comprendre ce jeu. Ce dédoublement de Caligula exprime une certaine folie, folie qui vient peut être du fait qu'il ne sait pas quelle décision prendre et par conséquent qui le tourmente.

Caligula parle à son miroir en lui disant que « Rien dans son monde , ni dans l'autre, qui soit à ma mesure. Je sais pourtant, et tu le sais aussi »,puis, une didascalie nous indique que « il tend les mains vers le miroir en pleurant », ce geste montre en lui le drame qui l'habite et qui le ronge petit à petit, de plus, le fait qu'il se parle à lui même montre une folie qui le touche de plus en plus et qui ne s'arrête pas à cause de son dilemme qui lui semble insolvable.

Cette folie et ce désespoir qui l'atteint au plus profond de lui-même arrive jusqu'à lui faire ressentir de la haine pour lui comme nous le montre la citation « Je tends mes mains et c'est toi que je rencontre toujours

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