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Étude du drame Caligula d'Albert Camus: Acte IV Scène 14

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Par   •  31 Mai 2015  •  766 Mots (4 Pages)  •  1 693 Vues

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Caligula est une pièce de théâtre écrite en quatre actes par Albert Camus parut en 1944. Albert Camus est un écrivain, philosophe, dramaturge français qui est né en 1913 et mort en 1960, ses œuvres les plus importantes font parties de ce qu'il appelle le « cycle de l'absurde » qui est composé de Caligula, L'Etranger et le Mythe de Sisyphe. Dans cette pièce de théâtre, on met en scène l'histoire de Caligula, un empereur romain tyrannique. Cette extrait donc l'acte IV scène 14 est le dénouement de la pièce où Caligula se fait assassiné. La question qui se pose est : en quoi cette scène est-il un dénouement symbolique de la pièce ?

Tout d'abord, nous verrons que Caligula est un personnage qui n'est plus bien dans sa tête, et dans un second temps, nous analyserons sa mort.

Dans un premier temps, nous comprenons que le personnage qu'est Caligula a perdu de sa puissance et est donc affaiblie mentalement et physiquement. Cela passe par un dédoublement de sa personne, on l'observe par le monologue que fait Caligula qui prouve qu'il se parle à lui même donc renforce cette notion de personnage diminué : avec « Je sais pourtant, et tu le sais aussi (il tend les mains vers le miroir), cette didascalie montre qu'il se parle. Le miroir joue un rôle important dans le dédoublement du personnage car il parle avec son reflet et joue avec, comme le montre les didascalie « revient vers le miroir ». Le miroir nous montre la folie qui ressort du personnage de Caligula. On voit également un personnage qui n'est plus aussi puissant qu'avant. Cette faiblesse est perçu car Caligula parle de ces échecs grâce à « Je n'aurais pas la lune ». Mais le miroir renforce aussi cette idée de personnage diminué car il n'est plus l'ombre de lui-même : « J'ai peur » encore un échec qui prouve que le personnage est diminué, on a également « Quel dégoût, après avoir méprisé les autres, de se sentir la même lâcheté dans l'âme » ceci montre que son caractère a changé par rapport à avant, on a une opposition entre son ancien tempérament et sa situation actuelle. Le personnage se fait justice lui-même car on remarque le champ lexical de la justice et de la culpabilité : « coupables », « innocence ». cette justice permet de voir que nous avons un monologue très argumenté avec beaucoup de connecteurs logiques. Cette justice faite à lui-même montre qu'il reconnaît son échec avec « Je n'ai pas pris la voie qu'il fallait ». Son émotion ressort grâce à la justice parce qu'il utilise beaucoup d'exclamatifs comme dans les phrases « Des bruits d'arme ! ». Tout ceci renvoie à ce personnage qui se fait justice donc est très diminué par rapport à avant.

Dans un second temps, nous voyons la mort de Caligula qui est attendue. Cette mort est pressentie par le fait que le personnage est agité. Malgré sa mort qui approche, Caligula garde espoir car il dit « La peur non plus ne dure pas » et il montre quand même de l'assurance avec « Je vais retrouver... », il semble sûr de lui cela est renforcé par la didascalie « il semble plus calme ». Grâce au parallélisme et l'antithèse : « Tout a l'air si compliqué. Tout est si simple pourtant », Caligula prouve qu'il veut s'expliquer. De

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