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Étude du conte Candide de Voltaire: L'argumentation de Candide est-elle efficace ?

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Par   •  4 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  1 507 Mots (7 Pages)  •  2 992 Vues

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« Candide ou l'optimisme » est un conte philosophique écrit par Voltaire et paru à Genève en janvier 1759. Il est l'un des plus grands succès littéraires français. Cette œuvre, ironique dès les premières lignes la théorie de Leibniz et ne laisse aucun doute sur l’origine de l’auteur, qui ne pouvait qu'être du parti des philosophes. Ce conte est fictif. Le héros naïf est Candide, il va parcourir plusieurs « mondes », au cour de son voyage très surprenant, il va acquérir des connaissances sur le monde et les personnes qui le peuplent, ainsi qu'une nouvelle vision autre qu'optimiste.

Sujet de dissertation sur Candide ou l'Optimisme : L'argumentation de Candide est-elle efficace ?

Comment Voltaire s'y prend-il pour critiquer la théorie de Leibniz ? Sa dénonciation est-elle pertinente ? A quoi tiennent donc l'efficacité et la valeur du conte ?

Dès le début du livre, il arrive des malheurs à Candide. Candide est propulsé à “grands coups de pied dans le derrière” par le baron de Thunderten-tronckh . Par conséquent, il est brutalement “chassé du paradis terrestre” pour avoir cru au bonheur avec Mlle Cunégonde. Puis il est prit de force par les bulgares, fessé, subit l'inquisition, prit d'un naufrage, poursuivit, volé …

Voltaire a débuté par un conte où Candide se trouve dans un monde qui est le meilleur de tous les mondes possibles. Mais tout au long de la lecture, nous pouvons voir que plusieurs malheurs arrivent à Candide et aux personnages qu'il côtoie. Le mal est présent sous différentes formes comme le mal physique : « les coups de pied dans le derrière », les fessés, l'esclavage, maladie... Ainsi que le mal moral est présent : Les vols, les meurtres, les mensonges, l'inégalité... La Guerre entre les Bulgares et les Abares, monstruosité absurde où l’on massacre les innocents avec une joyeuse férocité. Également au chapitre 11, l'histoire de la vieille est très dramatique. A la fin du livre nous constatons que chacun est resté marqué de toute cette histoire, des malheurs qui leur est arrivé et qu'au final Pangloss avait tord. Cunégonde qui était si belle, est devenu vieille. Pangloss retrouvé en Hollande sous l’apparence d’un “gueux tout couvert de pustules, les yeux morts, le bout du nez rongé…”

Cependant, au cour de l'histoire des havres de paix sont visible mais imaginaires. Au chapitre 1, le texte montre les fausses valeurs et les illusions sur lesquelles repose le « bonheur » présent au château. Le château du baron était l'endroit parfait pour Candide. Il était en compagnie de Cunégonde, des nobles et de Pangloss qui s'occupait de son enseignement. L'amour, la connaissance, la valeur social et moral, et le savoir intellectuel étaient présent dans ce château. Mais toutes ces valeurs sont fausses, les nobles ne sont pas des vrais nobles car être baron n'est pas une grande renommée, l'amour que Candide porte à Cunégonde est que pour sa beauté et Pangloss à une philosophie qui n'est pas logique. De plus, le passage de Candide au château ne dura qu'un cour instant puisqu'il fut chassé. Puis, l'Eldorado dans les chapitre 17-18 montre une utopie : les larges pièces d'or que Candide et Cacambo ont ramassés sont « des cailloux de grands chemins » aux yeux des habitants : cet or n'a aucune valeur. Le plaisir des sens comme la vue, l'ouïe, le goût et l'odorat: « musique très agréable », « odeur délicieuse », « ragoûts exquis, pâtisseries délicieuses », « les enfants qui les servent sont beaux et bien vêtus ». Voltaire cite absolument tout ce qui constitue un monde idéal : les gens sont heureux, riches et tout le monde s'entend bien. Ce monde idéal émerveille Candide et Cacambo qui ne croient pas ce qu'ils voient. Mais le lecteur également n'y croit pas, car Voltaire force les traits de l'utopie à dessein. Voltaire, en exagérant, se moque de ce monde idéal, il le caricature.Voltaire caricature ce monde pour montrer qu'il n'existe pas, qu'il est "trop parfait" pour être réel. On s'en aperçoit dans la réplique de Candide : il dit qu'il "faut absolument qu'il y en ait de cette espèce". Par cette phrase, il explique que l'on veut absolument qu'un monde parfait existe, mais que ce n'est qu'un rêve. Voltaire insiste sur le fait qu'un monde parfait tel que l'Eldorado ne peut exister.

Néanmoins, Voltaire croit en partie à la civilisation, à l'amélioration possible du monde et aux vertus du travail car il n'est pas totalement pessimiste. Il le prouve dans le chapitre 17, l'Eldorado même s'il exagère le coté parfait de cet autre monde, il pense qu'un monde quasiment parfait pourrait être possible si les hommes respectaient les personnes autour d'eux ainsi que le monde sur lequel ils vivent. Voltaire valorise l'action de l'homme. Et il a confiance dans l'action

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