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Étude du conte Candide de Voltaire

Commentaire de texte : Étude du conte Candide de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2012  •  Commentaire de texte  •  424 Mots (2 Pages)  •  707 Vues

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Introduction : Candide est un conte philosophique de Voltaire de 1759. Cet ouvrage s'inscrit dans un débat important du XVIIIe siècle sur le fatalisme et l'existence du mal. Depuis longtemps déjà, Voltaire est farouchement opposé aux idées du philosophe Leibniz au sujet de Dieu, du « principe de raison suffisante » et son idée d'« harmonie préétablie ». Pour Leibniz, Dieu est parfait, le monde ne peut pas l'être mais Dieu l'a créé le meilleur possible. Le mal existe ponctuellement, mais il est compensé ailleurs par un bien infiniment grand. De plus, selon Leibniz, rien n'arrive sans qu'il n'y ait à cela une cause nécessaire. Cette croyance est ce que l'on appelle l'optimisme leibnizien.

On peut se demander comment Voltaire s’y prend-il pour critiquer la théorie de Leibniz ? Sa dénonciation est-elle pertinente ? Et à quoi tiennent donc l’efficacité et la valeur du conte ?

Dans un premier temps, nous allons parler de l’omniprésence du mal qui semble remettre en cause l’optimisme de Leibniz.

Dans un second temps, nous verrons que Voltaire multiplie les caricatures et déforme la réalité ce qui limite la portée strictement argumentative de sa critique.

Développement :

Nous voyons tout au long du conte, que Candide et les personnages qu’il côtoie sont constamment confrontés à des malheurs. Candide, lui, après s’être fait chassé du « paradis terrestre », est pris dans l’armée, fessé plusieurs fois, connait un naufrage, se fait volé, poursuivre…

Ses compagnons ont aussi vécu de nombreux malheurs, que ce soit la vieille, Cunégonde, ou le fils du baron. Aucun n’a eu la vie paisible avant la fin. Et encore, les seules havres de paix qu’ils rencontrent avant la fin sont imaginaires, le fils du baron est renvoyé aux galères, Cunégonde, présenté comme «  haute en couleur, fraîche, grasse, appétissant » est, à la fin « à vérité, bien laide », normalement riche, ils se retrouvent sans rien, à « cultiver leur jardin » et à « travailler sans raisonner ». Ce n’est pas une fin heureuse comme dans les contes traditionnels.

Néanmoins, Voltaire croit en partie à la civilisation, à l’amélioration possible et aux vertus du travail, avec le jardin de Candide qui est un monde clos où chacun à sa place et à un rôle défini. Le désir y est absent. Tous les personnages du conte y sont réunis. La fin constitue la morale du récit puisque, après succession de malheurs, il laisse une possibilité de sens et de bonheur.

Conclusion : Pour critiquer la théorie de Leibniz, Voltaire utilise plusieurs procédés, les personnages accumulent les malheurs, une dénonciation ironique des fausses valeurs (critique social, satire des intellectuels, de l’Eglise), l’antiphrase, la parodie.

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