Étude des deux poèmes L'invitation au voyage de Charles Baudelaire
Commentaire de texte : Étude des deux poèmes L'invitation au voyage de Charles Baudelaire. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Mai 2013 • Commentaire de texte • 258 Mots (2 Pages) • 1 004 Vues
Dans les deux poèmes, le poète s’adresse à la femme aimée. Il l’apostrophe dès le premier vers dans le poème en vers : « mon enfant, ma sœur », et dans le poème en prose à la fin de la première strophe « mon cher ange ». Le terme « sœur » se retrouve dans la quatrième strophe : « quel est celui qui composera L’invitation au voyage, qu’on puisse offrir à la femme aimée, à la sœur d’élection ? » Cela crée une relation très proche entre la femme et le poète : elle est son âme sœur. Les possessifs « mon », « ma » qu’il utilise pour la désigner créent une relation quasi-familiale.
Les éléments communs dans la description du pays imaginaire
On trouve des points communs dans la description du paysage idéal issu du rêve : de nombreux éléments sont présents aussi bien dans l'Invitation au voyage en prose qu'en vers.
Tout d'abord, Baudelaire précise dans les deux cas qu'il s'agit d'un pays oriental : c'est un pays « qu'on pourrait appeler l'Orient de l'Occident, la Chine de l'Europe » (S1), ce qui évoque la « splendeur orientale » (v23) du poème en vers. Les « soleils » sont également présents : « les soleils couchants » (S5) dans le poème en prose, « les soleils mouillés » (v7) et les « soleils couchants » (v35) dans le poème en vers.
Dans le poème en prose qui porte le même titre, Baudelaire est plus explicite et on comprend que c’est la Hollande (florins, tulipes)
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