LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Étude de la pièce de théâtre Le Mariage de Figaro de Beaumarchais

Commentaire d'oeuvre : Étude de la pièce de théâtre Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 018 Mots (9 Pages)  •  1 015 Vues

Page 1 sur 9

Le Mariage de Figaro

(Beaumarchais 1785)

Pierre –Augustin Caron de Beaumarchais né le 24 janvier 1732 et mort le 18 mai 1799 à Paris est le fils d’un maître horloger cultivé ayant 5 filles férues de musique et de littérature. IL est scolarisé dans une école de campagne de ses 9 ans a ses 12 ans après quoi il devient apprenti horloger auprès de son père.

Brillant et ambitieux, il touche à tout et commence sa carrière comme horloger inventif puis comme musicien des filles du roi, puis comme homme d’affaire et de cour et enfin marchand d’arme et agent secret avant de se tourner vers le théâtre. Déjà célèbre pour ses procès retentissant et son insolente fortune, lors de ses début dans la carrière dramatique ; à partir de 1757, fait jouer des parades (courtes farces populaires et délurées) sur la scene privée du château de l’homme d’affaires Lenormant d’Etoiles ; début publics avec Eugénie (drame, 1767). D’abord sifflée, aussitôt remaniée, succès honorable ; Les Deux Amis ou Le Négociant de Lyon (drame, 1770), représentée à la Comédie-Française, échec.

Son premier succès arrive lorsqu’il abandonne le drame qui ne lui a pas réussi et qu’il écrit Le Barbier de Séville (1775) qui sera un triomphe à la Comédie-Française.

Le Mariage de Figaro (1785), comédie, suite du « Barbier » est un tournant de sa carrière. Joué à la Comédie-Française après plus de deux ans d’une lutte acharnée pour surmonter les interdictions, il connait un accueil triomphal.

La dernière partie de sa carrière est marquée par Tarare (opéra, 1787) qui connait un médiocre succès. Mais aussi par la fin de la trilogie espagnole avec La Mère coupable, drame joué au théâtre du Marais en 1792.

Résumé

Acte I

Jour de noces au château d’Aguas Frescas, près de Séville, chez le comte Almaviva, « grand corregidor » [juge suprême] d’Andalousie. Tandis que Figaro, « concierge » du château, mesure la chambre nuptiale, sa fiancée Suzanne, camériste de la Comtesse, lui apprend que le Comte, tout en ayant officiellement aboli le « droit du seigneur », veut faire d’elle sa maîtresse, et a chargé Bazile (voir le Barbier de Séville) de la négociation. Resté seul, Figaro s’indigne et réfléchit : comment empocher l’argent du Comte sans lui rien céder en échange ? Surcroît d’embarras : la vieille Marceline, aidée de Bartholo - autre revenant du Barbier -, entend faire valoir auprès du Comte une promesse de mariage de Figaro. Elle se querelle avec Suzanne, qui se moque de ses prétentions. Surgit, fort ému, le page Chérubin que le Comte vient de chasser après l’avoir surpris chez Fanchette, la fille du jardinier. Mais Chérubin courtise aussi Suzanne, tout en rêvant à la Comtesse sa marraine, dont il arrache à Suzanne le ruban de nuit. Ils sont surpris par le Comte venu faire sa cour à la camériste : terrifié, Chérubin se dissimule d’abord derrière un fauteuil, puis par un mouvement tournant s’y blottit sous une robe, lorsque le Comte, entendant entrer quelqu’un, lui prend sa première cachette. Ce n’est que Bazile, venu jouer les entremetteurs. Mais une allusion aux sentiments de Chérubin pour la Comtesse provoque la colère du Comte, qui se dresse brusquement ; en mimant sa découverte de Chérubin chez Fanchette, il tire sur la robe et, stupéfait, voit de nouveau apparaître le page ! Il en est d’autant plus irrité que Chérubin connaît maintenant tous ses projets... Heureuse diversion : une foule de paysans et de valets envahit la scène, conduite par la Comtesse et Figaro. Celui-ci demande au Comte de célébrer sur-le-champ l’abandon du droit du seigneur ; celle-là sollicite la grâce de son filleul. Verdict embarrassé du Comte : la cérémonie aura lieu plus tard ; quant à Chérubin, il partira pour l’armée, à l’autre bout de l’Espagne. Mais Figaro, discrètement, lui souffle le moyen de rester au château.

Acte II

Chez la Comtesse. Suzanne informe sa maîtresse, rêveuse et amère, des faits et gestes de Chérubin et du Comte. Arrive Figaro, qui expose son plan : pour lui « donner le change », il a fait adresser au Comte un billet anonyme l’informant que son épouse doit rencontrer un galant le soir même. Quant à Suzanne, il faut qu’elle fixe un rendez-vous au Comte ; mais c’est Chérubin, déguisé, qui s’y rendra. Figaro va donc chercher le page, qui, en tenue d’officier et son brevet à la main (non cacheté, remarque la Comtesse), reste avec les deux femmes. Il chante une romance d’adieu à la Comtesse aussi émue que lui, et plus encore lorsqu’elle découvre au bras du page le ruban volé, taché de sang par une blessure. Elle le lui reprend, en feignant l’indifférence ; au même moment, le Comte frappe à la porte fermée à clé. Chérubin court s’enfermer dans le cabinet de toilette, mais y fait tomber une chaise. La Comtesse, plus morte que vive, prétend qu’il s’agit de Suzanne, et le mari jaloux enjoint à celle-ci, évidemment sans succès, de se montrer ; puis il sort avec la Comtesse tremblante pour chercher de quoi forcer la serrure, non sans avoir au préalable fermé à double tour la chambre - où Suzanne, par bonheur, a pu se cacher. Elle ouvre donc à Chérubin, qui saute par la fenêtre, et elle prend sa place. Retour du Comte et de la Comtesse, qui finit par tout avouer et par donner au Comte la clé du cabinet. Stupeur : « C’est Suzanne ! » Le Comte, penaud, implore le pardon de son épouse, qui, se remettant peu à peu, feint d’avoir voulu punir sa jalousie. Le Comte passe sa mauvaise humeur sur Figaro. Catastrophe : le jardinier Antonio arrive avec à la main un pot de giroflées écrasées et le brevet de Chérubin, que celui-ci a perdu dans sa chute. Mais Figaro sauve la situation : c’est lui, dit-il, qui a sauté par la fenêtre, et a gardé le brevet pour y faire apposer le cachet... Rageusement, le Comte vérifie et doit s’incliner. De nouveau une foule envahit la scène, avec Marceline qui vient réclamer ses droits sur Figaro. Bazile, rudoyé par le Comte, est dépêché au bourg pour y chercher les gens de justice. Demeurées seules, la Comtesse et Suzanne font le point : impossible, désormais, d’envoyer Chérubin au rendez-vous

...

Télécharger au format  txt (12.1 Kb)   pdf (127.9 Kb)   docx (13.3 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com