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Étude de la pièce de théâtre Le Mariage de Figaro de Beaumarchais

Étude de cas : Étude de la pièce de théâtre Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2013  •  Étude de cas  •  1 259 Mots (6 Pages)  •  1 145 Vues

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la pièce de Beaumarchais le Mariage de F est la deuxième d'une trilogie; elle suit le Barbier de Séville. Le spectateur retrouve les mêmes personnages qq années après, dans le château du comte Almaviva qui délaisse sa femme, la comtesse, la Rosine du Barbier. La pièce interdite par la censure fut autorisée en 1784 et eut un immense succès car le personnage principal Figaro est un valet plein de ressources, qui se bat contre les privilèges de l'aristocratie et qui représente les aspirations des classes qui allaient faire la Révolution française qq années plus tard. L'acte I, sc 1 dont nous allons expliquer le début est une scène d'exposition. En qq répliques, Beaumarchais va nous mettre au courant des personnages, des rapports qu'ils entretiennent et nous donner les premiers éléments de l'intrigue. En quoi cette scène d'exposition est-elle réussie et parvient-elle à intéresser le spectateur ? Nous étudierons dans une première partie, l'efficacité de l'exposition de la situation et ensuite le dynamisme de la scène.le Mariage de Figaro est une comédie de Beaumarchais, écrite en 1784, qq années avant la révolution française. Le Comte Almaviva veut séduire Suzanne, la fiancée de Figaro. Les deux femmes vont jouer un tour au au mari volage et la comtesse déguisée en Suzanne, va au rendez-vous donné par Suzanne à son mari. L'acte 5, scène 7 que nous allons expliquer est le quiproquo comique dont le Comte est la victime : il fait la cour à sa femme en pensant que c'est Suzanne et il va lui faire, en outre, des confidences qui éclairent sur sa personnalité. En quoi le rire est-il du côté de la morale ? Nous verrons donc que le séducteur cynique (I) qui se couvre de ridicule dans cette scène pour le plus grand plaisir du spectateur (II).

I. Le Comte est un séducteur cynique; il se sent à l'aise avec Suzanne et il n'hésite pas à dire ce qu'il tient caché à sa femme.En effet, il avoue sans pudeur qu'il recherche « le plaisir », celui des sens dans la relation amoureuse, le mot est répété. Il se présente donc comme un séducteur professionnel et il ne se gêne pas pour le dire; devant une servante il ne sent pas le besoin de caher la vérité. Le sentiment vrai et profond, l'amour pour lui n'existe pas: « l'amour n'est que le roman du coeur : c'est le plaisir qui en est l'histoire » En effet, l'histoire relate la vérité des faits alors que le roman est fiction. Ainsi, pour le Comte, le plaisir est vrai et l'amour « un roman » C'est aussi une façon de se justifier. Il semble assez fier d'avoir trouvé cette formule qui sonne bien. Or, Ce « plaisir » ne peut être pris qu'hors du mariage: « nous poursuivons ailleurs ce plaisir qui nous fuit chez elles » car les femmes sont ennuyeuses par leur amour. Ainsi être vertueuse et aimante pour une femme est un défaut : on peut dire que c'est le monde à l'envers. L'amour total n'est pas supportable : « elles nous aiment, nous aiment, nous aiment » par cette répétition avec la gradation ds le ton, le Comte marque bien sa lassitude des sentiments vrais et profonds. Et la constance de ces sentiments « toujours », « sans relâche » est un motif de plus de son mécontentement. Pour lui, la femme doit se comporter non pas avec vertu mais comme une courtisane : « moins d'uniformité, plus de piquant » , « un je ne sais quoi », quelquefois un refus ». IL parle d'« art de soutenir notre goût », « de se renouveler à l'amour » il s'agit bien

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