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Étude de l'incipit du roman l'Etranger d'Albert Camus

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Par   •  15 Mai 2014  •  1 829 Mots (8 Pages)  •  1 008 Vues

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1ère L’ ETRANGER de Camus ( 1913- 1960) : INCIPIT

- Camus - l’Etranger présentation générale

- Première page du roman - le lecteur entre directt ds le roman, sans aucune présentation : il découvre personnage à travers ses réactions alors qu’il vient d’apprendre la mort de sa mère .étrange choix que de commencer un roman par un aussi sinistre evt mais egalement pcq elle donne immédiatement le ton de l’œuvre et qu’elle nous fait d’emblée entrer ds cette technique narrative particulière entre récit et discours .

-Comment D’emblée lecteur est interpellé par comportement inhabituel, attitude déconcertante du perso(certain malaise du lecteur à la 1ère lecture)

- axes : particularité de cet incipit puis attitude déconcertante du personnage enfin complexité du personnage et son rapport avec le langage.

I- Particularité de cet incipit de roman:"in medias res"

1- narration à la 1ère pers.. , ( nombreuses occurrences de je) – focalisation interne mais slt v. de perception : présence intense du narrateur qui seul perçoit evts. -- mais absence de verbes de sentiments !!!!!( paradoxal / focalisation interne) ,absence presque totale d subjectivité, d’implication personnelle de M.: il nous donne ses pensées , ses choix mais sans jms mentionner une implication affective."j’ai dit oui pour ne plus avoir à parler" , mais on ne sait pas pourquoi il ne veut pas parler.

- simultanéité entre moment où il écrit et déroulement des evts : lecteur projeté ds présent du héros

- marqueurs temporels "aujourd’hui, hier, demain"-on a l’impression que narrateur ne peut ni se souvenir ni se projeter au-dela de 2 jours.

écriture presque sous forme de notes pfs " "cela ne veut rien dire", "c’était vrai". = fait penser à forme de journal intime

- appelatif « maman « relève de l’intime.

2- temps du discours : présent / futur

--passé composé : M. se raconte au P.C (et non au P.S comme la plupart des romans) , plus proche de la parole que de l’écrit ; certes par excellence tps de la mémoire mais il détache les evts les uns des autres : tous les actes accomplis par M . demeurent ainsi ds une sorte de flou temporel sans parvenir à s’enchaîner les uns avec les autres ce qui rend ainsi le repérage chronologique difficile ; de+ comme il est relié au présent , le P.C empêche de prendre du recul par rapport aux actions, qui , toutes, les + banales

« j’ai mangé, j’ai dormi »,comme les+ importantes , sont mises sur un même plan ; les actes ne sont pas ordonnés , classés selon hiérarchie significative.

On relève aussi impft , temps ligne qui ne permet pas plus que le P.C d’établir trame narrative cohérente ( on verra conséquences **)

3- phrases svt courtes , simples , pfs réduites à la plus simple construction grammaticale possible( récurrence de schéma Sujet-Verbe- Cplt = oralité apparente du discours

- Rythme - vocabulaire simple, banal, « oral »

- Peu de de modalisateurs: volonté d’objectivité, neutralité

4- peu de renseignements sur personnes, aucune description:le patron, le militaire , celeste, le concierge sont réduits à un prénom, une fonction.

-les lieux: absence frappante de descriptions et finalt les actions n’en prennent que plus d’importance puisque le récit entier se concentre sur leur enchaînement.

Cpdt seules sensations visuelles, tactiles « chaud » ,olfactives « odeur d’essence »donnent + de renseignements : on pourrait conclure que c’est un homme simple.

Ts ces elts concourent à créer une ambiance inhabituelle qui contribue à la présentation d’un « héros »qq peu déconcertant mais cette "marque apparente de "journal intime" est un gage de vérité et renforce d’autant +cette entrée dans la vie, la conscience, l’intériorité du héros. Impression d’objectivité, de neutralité totale;

II- un personnage au comportement déroutant.

1 - M. déconcerte par son attitude face au décès de sa mère et les réactions étranges qui suivent : -a- Les incertitudes du narrateur sont mises en évidence dès le 1er § par la mention de l’imprécision du télégramme et traduites par présence de modalisateurs

« peut-être" et négation : préoccupation M. semble porter sur jour décès (aujourd’hui / hier) : désorientation temporelle ; - s’attache à l’analyse du télégramme sans expression de la moindre émotion

-b- puis par emploi du temps du jour même et du lendemain minutieusement décrit; il ne change pas ses habitudes et va manger au restaurant « comme d’habitude »;il s’endort dans bus mais pour des raisons banales + succession d’actions mécanisées

-c- ds récit de demande de congé à son patron , expression de culpabilité et sens des convenances bcq plus que conscience d’un deuil

- de + certains termes choquent, apparaissent déplacés pour parler du décès de sa mère « jours de congé, affaire classée, allure officielle », « cela ne veut rien dire » : ramène décès de mère à cadre réglementaire et donc paradoxalement , il rompt les convenances

== absence totale d’émotion , de vocabulaire psychologique susceptible d’exprimer un sentiment. Indifférence ,

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