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Zola, son oeuvre en général et la mélancolie dans La Joie de Vivre

Cours : Zola, son oeuvre en général et la mélancolie dans La Joie de Vivre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2018  •  Cours  •  6 682 Mots (27 Pages)  •  877 Vues

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  1. La Joie de vivre d’Émile Zola

L’auteur

I- Biographie

a) Zola

Zola est un écrivain et journaliste né en 1840 et mort en 1902. C’est l’un des romanciers français les plus populaires et un des plus publiés au monde ; il est également considéré comme le chef de fil du mouvement littéraire majeur qu’est le naturalisme. Sa fresque romanesque Les Rougon-Macquart est l’œuvre la plus connue de Zola. C’était aussi un homme très engagé politiquement et plus particulièrement lors de l’affaire Dreyfus.

Émile Zola est né le 2 avril 1840 à Paris d’un père Italien, François Zola, et d’une mère française, Émilie Aubert. Son père meurt d’une pneumonie en mars 1847, laissant Émilie et son fils sans argent après la faillite de la société du Canal Zola. Émile sera élevée par sa grand-mère et sa mère dont il restera proche jusqu’à la mort. Sa mère eut une grande influence sur sa vie quotidienne et ses œuvres.

Zola se passionne pour la littérature dès son plus jeune âge souhaitant ainsi faire de l’écriture sa véritable vocation et son métier. Les auteurs humanistes comme Molière, Montaigne, Shakespeare ou Jules Michelet qui lui était contemporain lui serviront ensuite d’inspiration pour ses futures œuvres et lui permettront parallèlement d’enrichir sa culture personnelle. Zola est aussi passionné et fasciné par le monde de la peinture. Il était notamment ami avec Paul Cézanne depuis l’enfance et se sentait très proche du mouvement impressionniste. Cependant, Zola rata à deux reprises son bac mais malgré cet échec, il parviendra à faire ses premiers pas dans le monde de la littérature grâce à Louis Hachette qui l’engage en tant que commis dans sa librairie en 1862.

À partir de 1863, Zola devient journaliste et il écrit à cette période des critiques (littéraires, artistiques ou dramatiques) mais aussi des contes publiés dans différents journaux. Grâce à ses travaux journalistiques, il devient ami avec les frères Goncourt. Il rencontrera par la suite des auteurs comme Maupassant ou Huysmans, ce qui aura pour effet de développer Les Soirées de Médan, un recueil de nouvelles considéré comme le manifeste du mouvement naturaliste.

Enfin, Zola ne se contenta pas d’écrire pour son simple plaisir mais essaya grâce à ses écrits et à ses actes d’agir concrètement sur la situation politique française. À titre d’exemple, celui-ci souhaitait s’engager dans le conflit franco-prussien en 1870 mais il ne pourra pas pour des raisons familiales et médicales. Néanmoins, il s’engage politiquement dans la célèbre affaire Dreyfus dès 1894. Mais il ne pourra pas voir la réhabilitation de l’officier en 1906 car il meurt asphyxié en 1902. Sa mort reste très controversée car on se demande toujours si il s’agit d’une mort accidentelle ou non, Zola s’étant fait beaucoup d’ennemis en défendant Dreyfus.

b) Le naturalisme

La naturalisme est un mouvement littéraire apparu à la fin du XIXème siècle et qui est un prolongement du réalisme, par sa mise en scène de la vie telle qu’elle est, mais en montrant cependant que l’entourage, le milieu où vit un personnage influence grandement son comportement.

Pour Zola, le naturalisme donne un véritable sens à la littérature qui se doit aussi de devenir une science. Pour ce faire, Zola s’inspire de la méthode expérimentale de Claude Bernard : il part de l’hypothèse selon laquelle le personnes sont déterminées par leur génétique et leur milieu social. Il met cette hypothèse à l’épreuve, la justifie et conclut en dégageant des lois qui vont définir l’Homme.

Zola illustre sa théorie naturaliste avec ses vingt romans du cycle des Rougon-Macquart ou Histoire Naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Tous ses romans mettent en scène un personnage montrant l’influence de l’hérédité ou du milieu où il vit sur lui.

II- Ses œuvres principales

a) Les Rougon-Macquart : l’oeuvre de sa vie

Réfléchie à la fin des années 1860, la fresque romanesque des Rougon-Macquart est écrite sur une période d'environ 20 ans, entre 1871 et 1893. Avec pas moins de 20 romans publiés dans cet intervalle, Zola s'inspire de la Comédie Humaine de Balzac en laissant de côté le conservatisme religieux et politique de ce dernier. En étalant sa fresque sur cinq générations, l'auteur nous montre la société du Second Empire de la façon la plus réaliste possible sans oublier tout ce qui la caractérise et en montrant aussi les nombreux changements sociaux qui interviennent à cette période (mines, urbanisme parisiens, grands magasins, syndicalisme moderne). Lorsqu'il écrit un roman, Zola fait toujours des recherches en rapport avec les thèmes de ses œuvres comme quand il a vécu à Marles-les-Mines avec sa femme, qui est une terre de mineurs, ce qui l’aidera dans la rédaction de son roman Germinal.

Néanmoins, il ne connaît le succès qu'avec L'Assommoir en 1877. À partir de ce moment, son œuvre sera considérée comme l'une des plus célèbres, ce qui donnera de nombreuses publications et traductions. Elle sera également l'une des plus commentées au monde puis adaptée au cinéma et à la télévision.

b) Les œuvres principales

La fortune des Rougon

Tout d’abord, nous avons le roman La fortune des Rougon publié en 1871 qui est le premier volume de la série. C’est un roman qui sert d’introduction à toute l’œuvre marquant ainsi le début de la généalogie des Rougon-Macquart.

L’histoire se déroule à Plassans, ville fictive de Provence. Pierre et Félicité Rougon sont des commerçants qui grâce au coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, vont parvenir à conquérir le pouvoir politique et la fortune dans la ville. Bien que les républicains des environs aient tenté de résister, ils sont réprimés après une bataille perdue contre l’armée. L’ambition des Rougon se déclare suite à la mort de Silvère Mouret, jeune parent des Rougon et de la jeune fille qu’il aime Miette pour défendre la république. Mais Antoine Macquart dupé par son demi-frère Pierre Rougon, décide de trahir les républicains. Le roman se termine par la victoire sociale et politique des Bonapartistes de Plassans, annonçant ainsi le succès de la future descendance Rougon.

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