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Zola Nana

Compte Rendu : Zola Nana. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2015  •  1 870 Mots (8 Pages)  •  2 016 Vues

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Dans ce travail on analysera le naturalisme d’Émile Zola. On se concentrera à ses particularités et ses traits spécifiques, surtout à la notion de l’hérédité et de la physiologie et aux descritiptions qu’on peut observer dans son roman qui s’appelle Nana.

Émila Zola est né le 2 avril 1840 à Paris et il est mort le 29 septembre 1902, également à Paris. Il a vécu la majorité de sa vie à Paris ce qui est bien visible dans ses romans où il décrit la société parisienne. On l’appelle parfois «le père du naturalisme littéraire». Pourtant, Zola n’était pas le premier auteur naturaliste, c’étaient les frères Edmond et Jules Goncourt qui ont adapté dans leurs oeuvres pour la première fois ce nouveau courant littéraire et qui l‘ont défini. Cependant, ce fut Zola qui a dévéloppé leurs idées et leur façon d’écrire pour ensuite devenir le maître du naturalisme avec de nombreux disciples, tels que Huysmans, Mirbeau, Céard, Alexis ou Hennique. L’oeuvre sans doute le plus connu de Zola, auquel il a dédié 20 ans de sa vie, est le cycle qui s’appelle Les Rougon-Macquart avec le soutitre «Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire». Émile Zola raconte l’histoire d’une dynastie dans 20 romans qui appartiennent à ce cycle et Nana en fait partie.

Nana est le neuvième roman de ce cycle qui a été écrit après le roman Une page d’amour. Le roman raconte l’histoire de cette jeune fille qui devient une courtisane célèbre et de la destruction non seulement de sa propre vie, mais aussi des vies de ses amants. Le personnage principal, dont le nom est également le titre de l’oeuvre, est Anna Coupeau, surnommée Nana. Nana est fille de Gervaise Macquart et de Coupeau qui sont les personnages du roman l’Assommoir. Pour pouvoir analyser les traits du naturalisme chez Zola et particulièrement dans le roman Nana, on devrait le définir. Sous le nom «naturalisme» on comprend école littéraire amorcée par le réalisme, qui visait par l’application à l’art des méthodes et des résultats de la science positive, à reproduire la réalité avec ue objectivité parfaite dans tous ses aspects même les plus vulgaires. Le naturalisme a été influencé par le positivisme, par le scientisme et chez Zola également par le déterminisme, le fatalisme, le pesimisme, la physiologie, par le médecin Prosper Lucas et son oeuvre Traité philosophique et physiologique de l’hérédité naturelle et par Claude Bernand et son Introduction à la médecin expérimentale. Zola s’inspire de la méthode expérimentale et appelle son roman «expérimental». Zola ne considère pas ses romans d’être des oeuvres artistiques dont la valeur estéthique est la plus importante. Il les comprend plutôt comme une analyse scientifique, comme une méthode d’expérimentation scietifique.

La notion de l’hérédité est essentielle dans tout le cycle Les Rougon-Macquart, elle forme le noyau du cycle. Le concept de l’hérédité chez Zola est lié aux tragédies humaines, aux vies malheureuses, aux échecs et au malheur qui est trasmis d’une génération à l’autre. L’hérédité chez Zola est très pessimiste, très lourde. Elle est comme un fardeau dont les personnages de Zola ne se débarassent jamais.

Nana avec sa vie de courtisane et sa mort prématurée suit parfaitement les règles de l’hérédité. Nana en tant qu’un enfant plongé dans le milieu amoral où son père Coupeau était alcoolique et sa mère Gervaise était également alcoolique, en plus quitée par son mari et morte dans l’oubli complet, elle n’avait aucune possibilité de se libérer de son destin, de la vie malheureuse qui l’attendait. Sa vie était prédéterminée dès sa naissance et elle ne pouvait pas y échapper. Les personages de Zola, y compris Nana, ne sont pas les maîtres de leur destin. Leurs caractères et donc leur lot sont déterminés par l’héridité, par leurs origines et également par le milieu où qui ils ont grandi. Ils deviennent passifs et n’ont aucun possibilité de changer leurs vies.

La notion de physiologie chez Zola est également très visible et très importante. Il considère la psychologie d’être subordinée à la physiologie. La psychologies des personnages intéresse très peu Zola et il voit toute émotion humaine ccomme une réaction physique ou chimique . Cependant, les lecteurs arrivent à imaginer les sentiments des personnages grâce à la description de leur aspect physique. Le naturalisme en général est caractérisé par les déscriptions très naturelles, ouvertes, même vulgaires qui ne câchent rien. La description physiologique de Nana est également ouverte, précise, concrète et surtout, très sexuelle. Ce trait de naturalisme de Zola est bien visible dans le chapitre où Nana joue la Vénus:

«Nana était nue. Elle était nue avec une tranquille audace, certaine de la toute-puissance de sa chair. Une simple gaze l'enveloppait ; ses épaules rondes, sa gorge d'amazone dont les pointes roses se tenaient levées et rigides comme des lances, ses larges hanches qui roulaient dans un balancement voluptueux, ses cuisses de blonde grasse, tout son corps se devinait, se voyait sous le tissu léger, d'une blancheur d'écume. C'était Vénus naissant des flots, n'ayant pour voile que ses cheveux. Et, lorsque Nana levait les bras, on apercevait, aux feux de la rampe, les poils d'or de ses aisselles.»

On peut observer les descriptions très ouvertes et concrètes également dans le passage où Nana observe son corps dans le miroir:

« Un des plaisirs de Nana était de se déshabiller en face de son armoire à glace, où elle se voyait en pied. Elle faisait tomber jusqu'à sa chemise; puis, toute nue, elle s'oubliait, elle se regardait longuement. C'était une passion de son corps, un ravissement du satin de sa peau et de la ligne souple de sa taille, qui la tenait sérieuse, attentive, absorbée dans un amour d'elle-même.»

A partir des exemples cités, on peut constater que les descriptions sont vraiment très détaillées et à la manière d’une chose vue. Zola décrit Nana comme s’il la voyait et observait ce qu’elle faisait. Ces descriptions pleines de détails et très naturelles donnent aux lecteurs l’image réelle de Nana, Zola ne câche rien de ses personnages. Souvent il décrit Nana comme un objet sexuel. Les descriptions

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