Zadig, Voltaire

« L’amour ! Il l’emplissait depuis deux années de l’anxiété croissante de son approche . Maintenant elle était libre d’aimer elle n’avait plus qu’à le rencontrer , lui ! « 

Elle savait parfaitement qu’elle l’adorerait, qu’il serait aimable et romantique . Tout en regardant les étoiles , allongée sur l’herbe fraiche de son jardin , la jeune fille s’imaginait des moments passés avec lui . Ils iraient tous deux sur une plage ensoleillée tout en observant l’écumes des vagues. Celles-là même dans lesquelles on aurait pu coucher tellement elles paraissait douce et moelleuse… Soudain, elle sentit un légers vent chaud qui lui effleura le corps et lui donna des frissons , elle pensait alors à des mains d’homme douces et chaudes qui lui caressaient lentemnt le visage . Puis elle ferma les yeux, et se laissa emporter par les sifflements des criquets, elle pensa encore à lui .

A quoi pouvait -il ressembler ?, , serait-il de bonne famille ? , ou même encore poète ?

Elle l’imaginait avec un port altier, d’une prestance inégalée et à chaque une de ces entrée , dans un salon il capturer l’ensemble de toutes l’assemblé . Grand élancé, il aurait une méche bouclée retombant sur ces yeux aymeraude , et son nez aquilin s’honnorerait d’une moustache soyeuse couvrant des lèvres ourlés . Mais jeune fille préférait rêver plutôt qu’affronter la réalité .

Soudainel’’exaltation de son désir prit fin quand elle sentit des gouttes d’eau sur sa peau blanche , elle eut l’impression que chaque goutte lui transperçait la chair comme pour la punir de ses désirs telle une robe de bure . Elle se leva tout en ravalant sa déception et partit en courant comme si chaque pas qu’elle reproduisait aller lui faire rencontrer l’homme de sa vie .

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