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XVIIeme Siecle

Note de Recherches : XVIIeme Siecle. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2014  •  2 518 Mots (11 Pages)  •  851 Vues

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Le XVIle siècle est le siècle de l'ordre, de la grandeur et du classicIsme, sur fond d'autoritarisme gouvernemental et de pauvreté populaire. Pendant la première partie du siècle, la France domIne l'Europe par les lettres, les arts et les armes.

Le XVIIe siècle commence le 1er janvier 1601 et finit le 31 décembre 1700.Historiquement il commence en 1610 avec la régence de Marie de Médicis mère de Louis XIII et se termine en septembre 1715 avec la mort de Louis XIV.Ce siècle est souvent appelé le siècle de Louis XIV en France .L'édit de Nantes du 13 avril 1598 met un terme aux guerres de Religion. Mais l'assassinat d'Henri IV, en 1610, montre à quel point cette paix est fragile. De plus, il conduit Marie de Médicis à assurer la régence jusqu'à ce que le Dauphin, Louis XIII, soit en âge de gouverner. Le pouvoir monarchique doit alors affronter la noblesse qui, sentant ses prérogatives et ses privilèges remis en cause, conteste son autorité. Il doit également lutter contre les coalitions des protestants qui, en 1627, veulent faire de La Rochelle un État indépendant. En réponse à ces troubles, Richelieu mène une politique de répression devant conduire à la restauration de l'autorité royale. Toutefois, les tensions perdurent et elles conduisent à la Fronde de la noblesse qui fait paraître au grand jour les oppositions au système monarchique. Cette période coïncide avec un moment où le régime est affaibli. Louis XIV, âgé de cinq ans lorsque meurt Louis XIII, ne peut régner. C'est donc sa mère, Anne d'Autriche, qui assure la régence. L'impopularité de la politique menée par Mazarin, le successeur de Richelieu, cristallise les mécontentements. En 1648, l'insurrection du Parlement contre de nouvelles taxes entraîne dans son village une véritable guerre civile qui ne cessera véritablement qu'en 1652. Mais la Fronde se solde par la victoire du parti du roi et, contrairement à ce qu'elle visait, renforce l'autorité monarchique.

Avec l'avènement de Louis XIV s'établit l'ère la plus resplendissante de la monarchie absolue en France. La cour représente le plus grand centre intellectuel du pays, littérature et arts y sont associés dans le culte de la grandeur royale. La culture de la France (avec son art et sa littérature), ses acquisitions dans le domaine des sciences se trouvent à l'avant-garde de la culture, de la littérature et des arts européens. Tout comme la Pléiade, le XVIIe siècle se propose de rivaliser avec les Anciens mais il le fait avec un dessein réfléchi, avec méthode et non plus guidé uniquement par l'enthousiasme. Pour veiller aux principes, aux usages admis de la pensée et des arts de nombreuses académies sont fondées (l'Académie française — 1635, l'Académie de peinture et de sculpture — 1665, l'Académie des sciences — 1666). Le français devient la langue internationale de l'élite. Spécifiquement français, le classicisme, courant dominant du siècle, exprime le style de la monarchie absolue, nationaliste et centralisatrice. Il se répand peu à peu en Europe et impose un modèle du Beau qui se prolongera jusqu'au XVIIIe siècle. La gamme des écrivains, leur talent, leurs œuvres sont diversifiées et riches au cours du siècle, au sein même du classicisme.

Le XVIIe siècle est représenté en France par le déclin de deux pouvoirs internes au pays : celui du protestantisme et celui des Grands du royaume.La religion s'affirme. Après la Réforme protestante de Luther, affaiblie, après le désir de libre interprétation du divin, essoufflé, revient en force la culture chrétienne et biblique. Le XVIIe siècle est le siècle de Bossuet, de Pascal, du cardinal de Bérulle, de saint Vincent de Paul… Les théologiens se réaffirment et des querelles théologiques naissent entre les jésuites et les jansénistes .

Un siècle classique :

Le XVIIe siècle est marqué en littérature par deux courants importants. L'un, plus long et paneuropéen, est le mouvement baroque, l'autre, plus spécifiquement français et moins long qui dure qu'un quart de siècle, c'est le classicisme. Cependant ce courant dominant s'est imposé dans la lutte idéologique contre le baroque. Quelque chose de plus, il ne s'agit pas d'une opposition de façon absolue entre les deux formes de pensée mais plutôt d'interférences, de complémentaires, de continuité. D'ailleurs, les notes de baroque et de classicisme sont utilisées bien plus tard dans la littérature. On ne retrouve jamais la théorie achevée de ces deux courants appliquée dans une seule œuvre. Le baroque et le classicisme coexistent, y compris chez un même auteur. Ces contrastes, cette diversité, cette complexité font le charme du siècle. Enfin, l'héritage humaniste a aussi donné naissance à un mouvement très controversé mais dont l'influence sera importante, le libertinage. le XVIIe siècle hérite des tensions politiques et religieuses issues du XVIe siècle. Le pouvoir monarchique cherche à les endiguer en imposant un autoritarisme qui va croissant tout au long du siècle, et qui atteint son apogée sous le règne de Louis XIV. Mais le XVIIème est avant tout le siècle classique c’est un siècle qui aime l’ordre et qui a le goût profond de l’indépendance . Le classicisme se définit surtout dans la seconde moitié du siècle car les œuvres publiée dans la première moitié sont d’une diversité bien surprenant , puisque les thème et formes littéraires du siècle précédent persistent.

À la recherche de la vérité :

La philosophie de René Descartes (1596-1650), le cartésianisme, devient celle de la monarchie absolue. Elle est à la base de la littérature classique par son souci d'ordre et de discipline. En érigeant le doute comme principe de son système métaphysique, Descartes arrive à sa célèbre formule «Cogito, ergo sum» (Je pense, donc je suis). De cette façon il affirme la raison comme critère de la connaissance et non pas les sentiments ni l'imagination. Les Jésuites, de leur côté, contribuent à la formation de la pensée du siècle et à l'élaboration du style classique. Leur philosophie est celle du stoïcisme. Les écoles jésuites apportent deux éléments essentiels dans la formation du classicisme : le goût pour les Anciens comme modèle de beauté et de sagesse et la psychologie, comme deuxième élément . Le jansénisme exerce une influence plutôt indirecte. Selon les Jansénistes, Dieu est une perfection infinie, entièrement maître du destin des hommes, omniprésent et l'homme est d'une impuissance totale, un néant, ce qui les oppose aux Jésuites

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