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Voyage à travers la nuit

Étude de cas : Voyage à travers la nuit. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Avril 2015  •  Étude de cas  •  1 014 Mots (5 Pages)  •  572 Vues

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Céline LA2.

Introduction:

présentation: Voyage au bout de la nuit est le plus célèbre roman de Louis Ferdinand Céline. Ferdinand Bardamu, héros du roman et double de l'auteur, raconte sa vie, ses voyages. L'histoire commence en même temps que Bardamu s'engage dans l'armée en 1914. Ensuite, il découvre l'Afrique coloniale (classe humaine inférieure) et l'Amérique (misère hum. dans abondance). A Paris, il évoque le monde des boutiquiers, la misère des employés minables qu'il soigne dans son cabinet médical. Ses romans sont marqués par le mélange des niveaux de langue. Dans le passage soumis à notre étude, l'histoire se situe après le début de la guerre, plus précisément un mois après le début de la guerre. Le lecteur suit les tribulations de Bardamu qui reflète l'expérience de la guerre faite par Céline. Bardamu qui est brigadier est envoyé en éclaireur pendant la nuit. Comment Céline arrive-t-il à dénoncer la violence de la guerre à travers la description d'un monde absurde?

LECTURE

RAPPEL DE LA PROBLEMATIQUE + PLAN

I) Une drôle de fête.

A) De drôles de soldats.

♦ Des soldats « spectateurs »(p.29) + commentaire du narrateur « pourrait-on dire » = mise en relief du mot principal.

♦ Paragraphe entre crochets (p.29) : comparaison « on aurait dit » au conditionnel --> Jeu, stimulation, semblant. « On aurait dit qu'on allait aux cerises » --> Plus personne ne râle alors que Bardamu avait dit le contraire, ils vont « aux cerises » = contexte curieux. Puis l'auteur s'attarde sur un passage descriptif qui fait carte postale « C'était la Meuse [...] » elements qui s'ajoutent --> impression tableaux artistique. Mais rupture « Qui brûlaient facilement » + « En bois bien séchés » c'est de l'ironie --> dénonce la destruction des villages.

♦ « On allait roupiller » (fin p.29) --> impression de camping avec feu de camp + « Forcément » fin de phrase mis en relief avec la virgule. C'est de l'ironie : Ce sont des gardes pour stimuler.

♦ « On avait remarqué ça nous autres [...] »(p.29) --> ils sont lâchés dans la nature, sans but, sans plan précis : mission particulière ? « On le regardait seulement » Regard non actif, détâché, non militaire : Ironie à nouveau.

CCL : Pas d'action militaire réelle comme on l'attend, lâchés dans la Nature, ils essaient de trouver une façon d'occuper le temps. Ils sont en marge.

B) Les jeux.

♦ Univers poétique, de beauté. Les flammes imposent leur âme vivante : « Un petit hmaeau [...] petite campagne » --> Tout devient beau grâce au feu; le paysage est manifié par des comparaisons (la réalité est transfigurée) + Absence d'ouï, vision silencieuse.

♦ Vision fantastique « Les flammes qui montaient et léchaient les nuages » --> comme un tableau. Dimension onirique (rêve), esthétique (tableau: flammes). Champ lexical du feu : « flambaient », « qui brûlaient », « flammes » X3, « flammèches », « brûle » X3, « ça fume ». Ce qui va alimenter le feu va alimenter la fête.

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