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Vivre ensemble, le groupe en psychologie sociale, Dominique OBERLE

Dissertation : Vivre ensemble, le groupe en psychologie sociale, Dominique OBERLE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 043 Mots (5 Pages)  •  2 599 Vues

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Eléments bibliographiques :

Titre : Vivre ensemble, le groupe en psychologie sociale

Auteur : Dominique OBERLE

Cet article est paru dans le numéro 94 de la revue sciences humaines, en mai 1999.

Fiche de lecture pour le 5 octobre 2017

Dominique OBERLE est professeure de psychologie sociale à Paris Ouest Nanterre la Défense et membre du laboratoire parisien en psychologie sociale. Née le 29 avril 1941, son dernier ouvrage paru est Le Groupe en psychologie sociale en 1998. Rajouter qq info sur son parcours

Le document étudié est un article scientifique du magazine sciences humaines, paru en mai 1999 dont le thème principal est le groupe en psychologie sociale.

Dans son article, l’auteur expose différentes études sur les groupes, notamment en psychologie sociale.

Thème : le groupe en psychologie sociale

Thèse : groupe indispensable pour la vie sociale 

Résumé de l’ouvrage :

Le groupe fait l’objet d’étude scientifique notamment en psychologie sociale.

Il existe différents types de groupes :

  • Les groupes de personnes n’ayant aucun lien entre elles (ex. file d’attente)  les liens apparaissent par la suite, quand les personnes se mettront à échanger
  • Les groupes de personnes ayant des liens :
  • Désirs et rêves communs
  • Savoir-faire partagé = lien fonctionnel
  • Adhésion commune à un système de valeurs  lien présent dans toute sorte de groupe.

Un groupe se forme très souvent pour en contrer un autre. C’est donc face à cet autre groupe qu’il construit son identité. Les caractéristiques d’un groupe ne peuvent se faire connaître que dans la confrontation ou la comparaison avec d’autres groupes.

Le groupe exerce une influence sur tous ces membres. Même si une personne est autonome, libre d’esprit et non influençable, il arrive à tout le monde de se ranger à l’avis d’un groupe qu’il en soit conscient ou non. L’influence est plus ou moins forte et concerne les pensées, les opinions, mais aussi le comportement. Elle se rapporte à deux phénomènes :

  • La normalisation : c’est une habitude qui devient une norme
  • Le conformisme : c’est une norme déjà existante soutenue par la majorité du groupe qui peut pousser un individu à modifier ses opinions ou comportements pour s’accorder à cette majorité.

On distingue trois raisons de se conformer (selon Herbert C. Kelman) :

  • On peut se conformer par complaisance : pour ne pas se faire remarquer, sans abandonner ses idées
  • On peut se conformer par identification : pour maintenir des bonnes relations avec les autres membres (= influence normative)
  • On peut se conformer par intériorisation : lorsque l’individu est convaincu par l’opinion de la majorité, il a alors l’impression d’y adhérer de son plein gré.

La majorité exerce donc une pression à se conformer dès lors qu’elle existe. La résistance à cette pression de la majorité peut être possible dans le cas où l’individu ose donner son avis après s’être rendu compte qu’un autre membre pense comme lui (=support social). Dans certains cas, l’individu opposant peut être rejeter du groupe et dans d’autres, s’il expose ses arguments calmement, il lui est possible de convaincre la majorité de la justesse de son idée (= minorité active).

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