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Vieille Chanson Du Jeune Temps

Mémoires Gratuits : Vieille Chanson Du Jeune Temps. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2013  •  1 229 Mots (5 Pages)  •  3 498 Vues

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Français : Commentaire

Nous allons étudier un poème « Vieille chanson du jeune temps », extrait du recueil « les contemplations » écrit en 1856 par Victor Hugo. Victor Hugo est un poète du 19ème siècle, né en 1805 et mort en 1885 à Paris. La première partie de ce recueil comporte un certain nombre de poèmes de jeunesse dans lesquels il se montre un jeune homme maladroit qui n’a pas su profiter de sa jeunesse. « Les contemplations » est un recueil de récits autobiographiques poétiques et intimes. Nous essayerons de répondre à la problématique suivante : Comment le poète montre-t-il qu’il n’a pas su saisir l’instant présent ? Nous verrons pour cela dans un premier temps, une forte présence de Rose. Dans un second temps, une nature complice et accueillante. Et dans un troisième temps, la maladresse du poète et son regret.

Rose dans ce poème, est l’amour manqué de Victor Hugo. Toutefois, lorsqu’il va écrire son poème, il va donner beaucoup de présence à Rose.

Tout d’abord, on remarque que dès le début du poème, il y a l’anaphore du prénom « Rose ». Il se trouve aux vers 1 « je ne songeais pas à Rose », 2, 12, 15, 17, 25. Lors de leur rendez-vous, Rose était très présente, mais le poète ne l’a pas vu…

Ensuite, il fait une description de Rose qui serait très charmante, de par sa description elle évoquerait la beauté. Rose est élégante (vers 17 « droite sur ses hanches ») ; elle est belle (vers 20 « bras blanc », cela fait référence à la beauté de l’époque ou la peau devait être très blanche). Rose est aussi délicate (vers 27 « son petit pied »), elle agit avec beaucoup de sensualité et d’émotion (vers 18 « leva son beau bras tremblant »). Toutefois, elle montre de temps en temps sont désarroi face à la passivité du poète (vers 31-32 « la voyant parfois sourire et soupirer quelquefois. »). On voit très clairement qu’elle attend plus de la rencontre, vers 8 « Son œil semblait dire : « Après ? » », cette litote donne un effet humoristique à la scène.

Enfin, Rose va devenir plus entreprenante. En effet on remarque des avances de plus en plus précises face à la passivité du poète. On relève en premier lieu qu’elle a les yeux qui brillent, vers 14 « ses yeux brillaient », ceci montre qu’elle a très envie de séduire le jeune homme, c’est pour cela d’ailleurs qu’elle va cueillir une mûre à une branche élevée, vers 17-18-19 « Rose, droite sur ses hanches, leva son beau bras tremblant, pour prendre une mûre aux branches ; » ; ou bien encore elle va, aux vers 25-26-27 enlever sa chaussure et mettre son petit pied blanc dans l’eau pure. Elle se dénude devant le poète pour essayer de le faire réagir à ses avances, elle veut le séduire. A la fin du poème, Rose va prononcer pour la première fois une phrase, vers 35 « Soit, n’y pensons plus ! », elle fait ici la suggestion de l’acte amoureux avec le « y », ceci montre la fin de « son combat » de séduction.

La forte présence de Rose s’allie à la nature.

Dans le poème, il y a une forte présence de la nature, celle-ci est à la fois complice et accueillante. La nature est accueillante aux vers 9, strophe 3, en effet, il y a une personnification de la nature « la rosée offrait ses perles », et cette personnification de la nature montre une féminisation de celle-ci.

Ensuite,

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