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Victor Hugo, Les Misérables, peut-on dire que Javert est un héros romantique?

Commentaire de texte : Victor Hugo, Les Misérables, peut-on dire que Javert est un héros romantique?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  1 578 Mots (7 Pages)  •  1 503 Vues

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Commentaire

Théo                                                                                                       1ereS2

Vervisch                                                                                            17/05/17

        Victor Hugo est une figure emblématique du XIXeme siècle est un écrivain romantique, il est l'auteur du très célèbre roman Les Misérables en 1862, roman dont nous allons en étudier un fragment. Ici, il est question de l’inspecteur Javert qui a enfin réussi a arrêter son ennemi de toujours, Jean Valjean, et nous verrons qu'il en est humblement fier...

Cet extrait des misérables se situe vers la fin de Fantine, la premières des cinq parties des Misérables.

La question dans ce commentaire sera la suivante : peut-on dire que Javert est un héro romanesque ?

Dans une première partie, je montrerai les sentiments qu’acquière Javert du fait d'exercer la loi et nous étudierons donc l'ensemble des valeurs que représente l'autorité pour Javert puis au contraire dans une deuxième partie les limites et les désillusions que peuvent engendrer cette sensation de pouvoir.

        Ce texte est composé de trois paragraphes résultant sur un texte de vingt-cinq lignes.

Dans le 1er paragraphe le narrateur nous explique l'honneur que Jarvert éprouve après avoir enfin arrêter celui qu'il poursuit, Jean Valjean, le deuxième paragraphe nous montre la façon dont l'inspecteur voit son métier alors que dans le dernier sa vision est remit en cause.

Nous commençons ce Texte avec cette phrase :« La certitude de tenir enfin Jean Valjean fît apparaître sur sa physionomie tout ce qu'il avait dans l'âme », Cette première phrase nous évoque la difficulté qu'à éprouvé Javert pour mettre la main sur Jean Valjean ainsi que sa délivrance lors de sa capture cela nous explique la fierté que va ressentir l'inspecteur tout au long de ce texte.

« L'humiliation d'avoir un peu perdu la piste et de s'être mépris quelques minutes sur ce Champmathieu », ici l'implication d'un autre personnage montre au lecteur que l'inspecteur Javet s'est déjà trompé sur l'indentité de Jean Valjean ce que prouve encore une fois la difficulté éprouvé par Javet afin de dénicher le véritable coupable.

Nous pouvons remarquer une utilisation importante du champs lexical de la justice avec : « attitude souveraine » ligne 4; « honneur » ligne 5 ; « justice » ligne 8 ; « l'autorité » ligne 10 ; « la raison » ligne 10 ; « ligne 10 également ; …

Cette accumulation du champs lexical de la justice montre que Javet se sent juste et humble dans ses actions et souligne sa capacité à décerner le bon du mauvais.

Nous pouvons également observer un deuxième type de champs lexical très présent dans le deuxième paragraphe, celui de la divinité : « ciel » ligne 7 ; « lumière » ligne8 ; « céleste »ligne 9 ; « les étoiles », l'intégralité des lignes 10 et 11.

« Leur fonction céleste d'écrasement du mal » cette deuxième accumulation du champs lexical de la divinité  nous montre  parfaitement la vision de Javet à l’égard de la justice et l'importance qu'il donne à celle-ci mais cela montre également un certain début de narcissisme de la port de l'inspecteur puisqu'il compare sa fonction au travail d'un dieu.

« La justice, la lumière et la vérité » ligne 8, est une première énonciation visant a accentuer la coté divin de l'inspecteur, nous en avons une deuxième ligne 12 avec : « debout, altier, éclatant » qui est cette fois une gradation mettant en valeur l'attitude de Javet.

A la ligne 11, il est possible de lire : « il faisait sortir de la loi la foudre », ici nous avons la présence du mot « foudre », la foudre symbolisant le dieu Zeus, dieu tout puissant car il est le dieu des dieu. Cette utilisation prouve encore l'importance que Javet éprouve pour la justice.

Nous avons la capacité de voir deux métaphore pas loin l'une de l 'autre, ligne 13 et 14 avec : « La bestialité surhumaine d'un archange féroce » exprimant la puissance qu'obtient Javet puis « le point crispé et l'épée social » qui est une image de la rébellion de l'inspecteur.

A la ligne 15-16 nous avons une longue énonciation que nous pouvons couper en deux : « crime, vice, rébellion, perdition, enfer » qui sont les combats de l'inspecteur et aussi : « il rayonnait, il exterminait, il souriait » qui sont des termes assez puissant qui appuie sur son expression. Cela montre un désir puissant de l'inspecteur d’éradiquer le mal et que cela lui apporterai même du plaisir avec « il souriait ».

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