Une analyse du poème de la collection Romances sans paroles de Paul Verlaine

Analyse d’un poème du recueil « Romances sans paroles » de Paul Verlaine.

La phonique. (Feuille 1)

Rimes : Ce poème ne contient que des rimes plates ABAB.

Dans la première strophe, on trouve des rimes suffisantes féminines : Il n’y a qu’un élément vocalique et qu’un élément consonantique qui sont communs. Elles se terminent par un « e ». Ici : « branches » et « blanches ». Il y a aussi des rimes pauvres masculines : un seul élément vocalique commun. Ici : « Vous » et « doux ».

Dans la deuxième strophe, il y a des rimes suffisantes féminines : « rosée » et « reposée » ainsi que des rimes suffisantes masculines avec « front » et « délasseront ».

Dans la troisième strophe, il y a des rimes suffisantes féminines avec « tête » et « tempête » et des rimes suffisantes masculines avec « baisers » et « reposez ».

On peut noter un rapprochement sémantique entre certaines rimes. Notamment avec « rosée » et « reposée ». Quand on parle de la rosée, ça fait penser au matin. Au matin, on est souvent reposé car on vient de dormir. Donc ces deux mots se rapprochent plus ou moins par le sens. Ensuite avec les mots « baisers » et « reposez », on pense au repos, à la tendresse. Les baisers sont synonymes de tendresse, de douceur. On peut donc aussi parler de repos, de calme, etc. Ces deux mots sont donc aussi liés par le sens.

Allitérations : On a beaucoup de mots qui contiennent des « f », des « v » et des « ch ». Ex : fruits, feuilles, blanches, déchirez, vent, couvert, front, etc. Surtout dans la première et la deuxième strophe. Ca donne un effet sonore particulier ou musical. On a l’impression que ça coule. Ca ressemble à un bruit de glissement, de frottement, ou encore de soufflement. On a aussi pas mal d’allitérations avec les sons « s » et « z ». Ex : Souffrez, reposée, délasseront, etc.

Assonances : Il y pas mal d’assonances dans ce poème. On a beaucoup de répétition de son « eu ». Ex : fleur, cœur, yeux, deux, etc. Surtout dans la première strophe. Ca donne le ton du poème. Ca donne aussi un effet de lenteur car c’est un son long. Dans la 3ème strophe, on retrouve plusieurs fois le son « o ». Ca donne un effet d’accélération, d’exclamation : « oh ! ». Ex : « Toute sonore encor de vos derniers baisers ».

La prosodie. (Feuille 2)

C’est un poème en 3 quatrains. Tous les vers de cette poésie sont soit des alexandrins (12 pieds), soit des hendécasyllabes (11 pieds).

(Césures sur la feuille)

Le rythme du poème est fluide et assez lent.

La morpho-syntaxique. (Feuille 3)

Le poème est surtout composé de phrases affirmatives et présentatives.Verlaine utilise le présent comme temps dans ce poème. Il utilise le « je » et le « vous ». Il s’adresse donc sûrement à Mathilde.

On peut noter plusieurs figures de styles dans ce poème.

On

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