Une Vie - Commentaire composé du texte n°2, I – La communion entre Jeanne et la nature au printemps. II – Le rêve d’amour et l’emballement de l’imagination.

                                          « Une Vie », de Guy de Maupassant                                         Adil

                                   Commentaire composé du texte n°2                                  2nd3                                       

Plan :

I – La communion entre Jeanne et la nature au printemps.

II – Le rêve d’amour et l’emballement de l’imagination.

Dans ce texte n°2, Jeanne vient de sortir du couvent, elle s’impatiente déjà du bonheur qui doit l'attendre...Mais devant un tel idéal, on ne peut qu'imaginer les désillusions cruelles qui attendent Jeanne.  Jeanne dans la solitude de la nuit s'accoude à sa fenêtre, elle observe le paysage, elle est attentive au décor, dans la nuit, on peut y voir un désir d'ouverture sur le monde la vision que Jeanne perçoit de cette vie extérieur - vie nocturne = permet d'exprimer l'éveil des désirs et en fin l'aspiration à l'amour, Jeanne imagine déjà son Prince Charmant, et se fait une haute opinion du bonheur et de l'amour conjugal. 2 Axes sont énoncés dans ce commentaire composé, nous verrons comment l’accord entre la nature et Jeanne va se réaliser au point de favoriser une rêverie qui dévoilera la personnalité de l’héroïne ? Nous allons commencer par étudier la communion entre Jeanne et la nature au printemps, puis nous analyserons le rêve d’amour de Jeanne et son emballement de l’imagination.

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La nature joue un rôle important auprès du héros, tout d’abord comme décor de l’action ; mais la nature est aussi une sorte de confident : la mer (une amie), le jardin des Peuples une présence rassurante liée à l’enfance. Sensible, sensuelle, elle se sent en communion avec la nature en cette nuit de printemps. L’émerveillement de cette jeune fille devant la vaste campagne qu’elle découvre et qu’elle admire au cours de son voyage traduit sa joie de vivre. Ce bonheur est sans limite quand elle contemple la nuit, au clair de lune, la vaste campagne endormie lorsqu’elle entre en communion avec les éléments de la nature, (p.18-19) « Jeanne regardait au loin la longue surface moirée….quelque chose comme un souffle de bonheur ». Pour Jeanne, le printemps symbolise le bonheur, l'amour et l'appel de la nature. Il n'y a aucune frontière entre le paysage et Jeanne en dehors de la fenêtre par laquelle elle regarde vers l'extérieur. Cette symbiose s’apparente entre les pensées de Jeanne et la nature effectuer par des comparaisons : «comme si l'haleine du printemps lui eût donné un baiser d'amour ;  Il semblait à Jeanne que son cœur s'élargissait, plein de murmures comme cette soirée claire, fourmillant soudain de mille désirs rôdeurs, pareils à ces bêtes nocturnes dont le frémissement l'entourait. » Le paysage reflète ses émotions et ses sentiments ce qui nous fait penser à la poésie et a la rêverie. Les longues phrases expriment ses émotions (p.18) « dans cet apaisement du soleil…les saveurs fortes de l’air salin et de la sueur visqueuse des varechs ».Le paysage est comparé à une « poésie vivante ».

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